http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/visuel/2014/11/13/explorez-la-france-qui-nait-et-la-france-qui-meurt_4523195_4355770.html
C'est à une plongée binaire, mais riche en enseignements, que nous invitent les données publiées fin octobre par l'Insee, qui détaillent pour chacune des 36 664 communes françaises le nombre de naissances et de décès enregistrés sur une année (2011). S'ils ne permettent d'appréhender ni les mouvements de population à l'intérieur du territoire, ni l'émigration et l'immigration, ces chiffres nous éclairent sur le dynamisme ou la morosité démographique des différentes régions de la première puissance démographique de l'Union européenne.
En grand déficit de naissances, la traditionnelle « diagonale du vide » reliant la Champagne-Ardenne au Pays Basque présente également une étonnante sur-proportion de décès. Une poignée de communes de Corrèze entre Bugeat et Périssac détiennent le triste record de 147 décès pour 5 459 habitants, soit près de 27 ‰. Dans le même temps, seuls 28 enfants naissaient dans cette zone en 2011.
On remarque aussi que les côtes sont, conformément aux idées reçues, des lieux « privilégiés » pour mourir – car prisés des seniors. De Collioure (Pyrénées-Orientales) à Saint-Raphaël (Var) en passant par Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), le taux de décès dépasse largement la moyenne nationale.
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/visuel/2014/11/13/explorez-la-france-qui-nait-et-la-france-qui-meurt_4523195_4355770.html
C'est à une plongée binaire, mais riche en enseignements, que nous invitent les données publiées fin octobre par l'Insee, qui détaillent pour chacune des 36 664 communes françaises le nombre de naissances et de décès enregistrés sur une année (2011). S'ils ne permettent d'appréhender ni les mouvements de population à l'intérieur du territoire, ni l'émigration et l'immigration, ces chiffres nous éclairent sur le dynamisme ou la morosité démographique des différentes régions de la première puissance démographique de l'Union européenne.
La « diagonale du vide » démographique existe bien
L'Ouest, la région parisienne, le Nord et le Lyonnais apparaissent comme les zones du territoire métropolitain où l'on naît le plus, par rapport à la moyenne. Si l'on met de côté des cas particuliers comme Calvi (Haute-Corse) ou Novel (Haute-Savoie), qui bénéficient d'un biais méthodologique (voir plus bas), le pic métropolitain est atteint en banlieue parisienne, où une zone à cheval entre la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne affiche un taux exceptionnel de 17,3 naissances pour 1 000 habitants. Juste derrière, la zone située autour de Guer, en Ille-et-Vilaine (Bretagne), a vu naître en moyenne 17 enfants pour 1 000 habitants en 2011. La Guyane explose ces records, avec 26,3 ‰.En grand déficit de naissances, la traditionnelle « diagonale du vide » reliant la Champagne-Ardenne au Pays Basque présente également une étonnante sur-proportion de décès. Une poignée de communes de Corrèze entre Bugeat et Périssac détiennent le triste record de 147 décès pour 5 459 habitants, soit près de 27 ‰. Dans le même temps, seuls 28 enfants naissaient dans cette zone en 2011.
On remarque aussi que les côtes sont, conformément aux idées reçues, des lieux « privilégiés » pour mourir – car prisés des seniors. De Collioure (Pyrénées-Orientales) à Saint-Raphaël (Var) en passant par Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), le taux de décès dépasse largement la moyenne nationale.
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/visuel/2014/11/13/explorez-la-france-qui-nait-et-la-france-qui-meurt_4523195_4355770.html
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