Le modèle français de l’eau est régulièrement mis en question.
Fin 2012, le Comité interministériel pour la modernisation
de l’action publique (CIMAP) a commandé une évaluation
de la politique de l’eau dont les conclusions ont nourri la
conférence environnementale des 20 et 21 septembre 2013.
Celle-ci a appelé à « Garantir la transparence de la politique de l’eau
pour le consommateur », en renforçant l’observatoire national des
services d’eau et d’assainissement. Elle a aussi appelé à
« améliorer l’efficacité de la politique de l’eau », en optimisant
les moyens et les coûts des services, en rationalisant leur
organisation. Piloté par l’État et mis en place par l’Onema avec
l’appui des directions départementales des territoires (DDT) et des
directions de l’environnement, de l’aménagement et du logement
(DEAL), en coordination avec les agences de l’eau, l’observatoire
sert ces deux objectifs de transparence et d’efficacité.
Avec cinq années d’existence, l’observatoire ambitionne de
faciliter l’accès aux données pour les usagers, au travers d’un
site web qui sera profondément rénové en 2015. Il poursuit
également la publication de rapports nationaux, après une 1ère
édition publiée pour le forum mondial de l’eau de Marseille
en 2012, avec un rapport approfondi sur l’exercice 2010 dont il
vous rend compte dans ce numéro de la lettre de l’Onema, et un
rapport plus succinct sur l’exercice 2011 qui vient d’être publié.
Si l’observatoire n’a pas les prérogatives d’un « régulateur national »
au sens où l’entendent des pays tels que l’Angleterre, l’Italie
ou le Portugal, sa mise en lumière du paysage français du petit
cycle de l’eau doit permettre à la politique de l’eau de notre
pays de disposer d’une connaissance aux échelles nationale, de
bassin et locale sur laquelle elle pourra fonder ses inflexions.
Eric Bréjoux,
Directeur de projet de l’observatoire
des services d’eau et d’assainissement
Directeur de projet de l’observatoire
des services d’eau et d’assainissement
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