La colère gronde aux Canaries contre la société pétrolière espagnole
Repsol qui a commencé, mardi 18 novembre, à sonder des fonds marins au
large des côtes de l’archipel, afin de rechercher des hydrocarbures.
Pendant des mois, le gouvernement régional, les habitants et les
organisations écologistes ont tenté en vain de faire stopper ce projet
soutenu par Madrid qui menace les perles des Canaries, Lanzarote et
Fuerteventura.
Le début des opérations a été houleux. Le navire Artic-Sunrise,
dépêché par Greenpeace pour protester contre les forages exploratoires,
a été mis sous séquestre par l’Espagne, qui demande une caution de
50 000 euros pour lui permettre de reprendre la mer. Il avait tenté de
s’approcher du Rowan-Renaissance, le bateau de Repsol qui effectue les sondages.
Les avocats de Greenpeace ont fait appel. Pour l’un de ses
porte-parole, Julio Barela, le message du gouvernement de Madrid est
clair : « Ils écraseront tous ceux qui osent s’approcher. » M. Barela était à bord de l’Artic-Sunrise
lorsque la marine espagnole s’est interposée pour défendre la zone
d’exclusion maritime. Lors de l’incident, une militante italienne de
l’organisation écologiste a été blessée. Elle est depuis sortie de
l’hôpital.
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