Mardi 21 octobre, à la demande de la commission des affaires sociales et du groupe écologiste, le Sénat a débattu sur les conclusions du rapport du comité de suivi sur l'amiante, publié le 2 juillet 2014.
La commission des affaires sociales du Sénat avait créé ce comité en février 2013, afin d'évaluer l'application des préconisations formulées dans son rapport publié en 2005 : "Le drame de l'amiante en France : comprendre, mieux réparer, en tirer des leçons pour l'avenir".
Comprendre les enjeux
Jusqu’à son interdiction en 1997, l’amiante a accompagné le développement industriel de la France. Matériau peu onéreux aux propriétés ignifuges et isolantes, son utilisation a été massive de l’avant-Guerre à la fin des Trente Glorieuses.
Compte tenu de sa toxicité, c’est donc une véritable catastrophe sanitaire qui touche aujourd’hui la France comme le reste du monde : "L'Organisation internationale du travail (OIT) estime ainsi que 100.000 personnes mourront chaque année dans le monde en raison de l'usage massif qui a été fait ou qui est encore fait de ce matériau." (source : rapport du Sénat - "Le drame de l'amiante en France : comprendre, mieux réparer, en tirer des leçons pour l'avenir")
Une catastrophe sanitaire
En 2005, le Sénat a mis en place une mission commune d’information sur le bilan et les conséquences de la contamination par l'amiantequi avait pour objectifs :- d’évaluer la progression de la catastrophe sanitaire et l’efficacité des dispositifs d’indemnisation des victimes ;
- de comprendre le développement d’un tel drame, afin qu’il ne puisse pas se reproduire.
Consulter les 28 propositions du rapport de 2005
Indemnisation et désamiantage
Le 28 février 2013, la commission des affaires sociales du Sénat a créé en son sein un comité de suivi du rapport d’information de 2005.Ce comité est composé de Aline Archimbaud (Ecologiste – Seine-Saint-Denis), Gilbert Barbier (RDSE – Jura), Gérard Dériot (UMP-Ratt. – Allier), Catherine Deroche (UMP – Maine-et-Loire), Jean-Pierre Godefroy (SOC – Manche), Ronan Kerdraon (SOC – Côtes-d’Armor), Jean-Marie Vanlerenberghe (UDI-UC – Pas-de-Calais) et Dominique Watrin (CRC – Pas-de-Calais).
Lors de sa réunion constitutive le 28 février 2013, le comité de suivi a élu Aline ARCHIMBAUD (Écolo - Seine-Saint-Denis) présidente et a défini les axes de travail suivants :
- l’indemnisation des victimes et l’accès à l’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante ;
- les enjeux du désamiantage et les risques professionnels liés à l’amiante.
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