Areva et EDF ont annoncé, jeudi 30 juillet, être parvenus à un protocole d’accord qui prévoit notamment « un contrôle majoritaire »
de l’électricien sur Areva NP. Cette cession, qui valorise l’ensemble
de la division à 2,7 milliards d’euros, devrait donc rapporter quelque 2
milliards d’euros au spécialiste du nucléaire en grande difficulté
financière, qui confirme qu’il aura besoin parallèlement d’une
augmentation de capital « significative » pour combler ses besoins de financement d’ici à 2017, qu’il évalue à « environ 7 milliards d’euros ».
EDF prévoit d’acquérir entre 51 % et 75 % du capital d’Areva NP – dont les activités incluent la construction des réacteurs nucléaires, l’assemblage des combustibles et les services à la base installée – tandis que sa maison mère actuelle conserverait 25 % de la société.
L’accord, dévoilé jeudi matin à l’occasion des résultats semestriels des deux groupes, inclura également une révision de leur contrat de traitement-recyclage des combustibles usés, pour lequel Areva a consenti à EDF des baisses de prix ces dernières années.
Le ministre de l’économie Emmanuel Macron avait indiqué le 21 juillet que l’accord sur le rachat par EDF d’Areva NP serait dévoilé à la fin du mois mais que les annonces sur la recapitalisation d’Areva par l’Etat interviendraient plus tard. Areva et EDF n’ont pas souhaité commenter ces informations.
EDF prévoit d’acquérir entre 51 % et 75 % du capital d’Areva NP – dont les activités incluent la construction des réacteurs nucléaires, l’assemblage des combustibles et les services à la base installée – tandis que sa maison mère actuelle conserverait 25 % de la société.
Voir les grandes lignes de l'accord :
L’accord entre EDF et Areva se confirme
Comme prévu depuis l’arbitrage rendu le 3 juin par François Hollande
au profit d’EDF, l’accord revient à éclater Areva, en séparant ses deux
composantes historiques : la construction de réacteurs et leur
maintenance (l’ex-Framatome) d’un côté, la fourniture de combustible
nucléaire et leur retraitement (l’ex-Cogema) de l’autre.Recapitalisation à définir
C’est Bernard Fontana, l’ancien patron du cimentier suisse Holcim, qui a été choisi conjointement par EDF, Areva et le gouvernement pour devenir le président d’Areva NP. Il lui reviendra de redresser le maillon le plus faible de la filière nucléaire française : la construction des réacteurs.L’accord, dévoilé jeudi matin à l’occasion des résultats semestriels des deux groupes, inclura également une révision de leur contrat de traitement-recyclage des combustibles usés, pour lequel Areva a consenti à EDF des baisses de prix ces dernières années.
Le ministre de l’économie Emmanuel Macron avait indiqué le 21 juillet que l’accord sur le rachat par EDF d’Areva NP serait dévoilé à la fin du mois mais que les annonces sur la recapitalisation d’Areva par l’Etat interviendraient plus tard. Areva et EDF n’ont pas souhaité commenter ces informations.
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