Forte du soutien de grands noms de la Silicon Valley, une start-up ambitionne de « révolutionner le pommeau de douche » pour réduire drastiquement la consommation d’eau, un thème vendeur en pleine sécheresse en Californie.
Lancé mardi sur le site de financement participatif Kickstarter, le projet de la start-up californienne Nebia a atteint en quelques heures son objectif de levée de fonds de 100 000 dollars, et les promesses de financement dépassaient 1,38 million de dollars deux jours plus tard. Philip Winter, patron et cofondateur de Nebia, explique :
Lancé mardi sur le site de financement participatif Kickstarter, le projet de la start-up californienne Nebia a atteint en quelques heures son objectif de levée de fonds de 100 000 dollars, et les promesses de financement dépassaient 1,38 million de dollars deux jours plus tard. Philip Winter, patron et cofondateur de Nebia, explique :
« La campagne sur Kickstarter est incroyable, un déluge de soutien et d’intérêt en provenance du monde entier. [Nous voulons] changer la manière dont les gens pensent à l’eau dans leur vie quotidienne, en créant une expérience plus agréable et en économisant 70 % de l’eau ».
Quatre milliards d’économie par an
Le produit de Nebia, très design et pouvant être installé dans n’importe quelle salle de bains, atomise l’eau en millions de minuscules gouttelettes, un procédé permettant de multiplier par 10 la surface de contact par rapport aux pommeaux de douche classiques, et donc d’utiliser beaucoup moins d’eau.
Si tous les Californiens s’y
convertissaient, les économies se chiffreraient à quelque 757 milliards
de litres d’eau et presque quatre milliards de dollars par an, font
valoir ses inventeurs.
Nebia, sise à San Francisco, dit avoir mis plus de cinq ans pour développer son pommeau de douche, qui a été testé ces douze derniers mois sur les campus des géants technologiques Apple et Google, ainsi que de l’université Stanford.
Nebia, sise à San Francisco, dit avoir mis plus de cinq ans pour développer son pommeau de douche, qui a été testé ces douze derniers mois sur les campus des géants technologiques Apple et Google, ainsi que de l’université Stanford.
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