samedi 27 juin 2015

Selon une nouvelle étude, au moins 130 000 espèces animales auraient déjà disparu

Plus de cent fois le rythme « naturel » des extinctions d’espèces : le 19 juin, des chercheurs américains publiaient dans Science Advances une estimation de la vitesse à laquelle la biodiversité s’érode sous la pression des hommes. Suffisant pour parler d’une « sixième extinction », ce taux n’est pourtant – comme l’écrivaient les auteurs – que l’évaluation la plus optimiste possible.
Elle est en effet fondée sur le registre de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui a publié, mardi 23 juin, la mise à jour de sa Liste rouge des espèces menacées. Or, cette liste ne procède que de la surveillance d’espèces connues de vertébrés (mammifères, oiseaux, etc.). La vitesse d’érosion de la biodiversité est en réalité aujourd’hui, selon les estimations les plus couramment acceptées, au moins 10 fois supérieure à la fourchette basse publiée dans Science Advances.
Les mêmes questions se posent sur la quantité d’espèces déjà disparues sous l’action de l’humanité. En témoigne une étude franco-américaine publiée dans la dernière édition de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), qui propose une nouvelle évaluation du chemin parcouru jusqu’ici.

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