La nouvelle coalition qui s’apprête à diriger Oslo a annoncé, lundi 19 octobre, qu’elle bannira les voitures de son centre-ville d’ici à 2019.
Ces mesures visent à diviser de moitié ses émissions de gaz à de serre par rapport à 1990, dès 2020. Elles figurent dans la plateforme présentée lundi par le parti travailliste et ses alliés, la Gauche socialiste et les écologistes, vainqueurs des élections municipales dans la capitale norvégienne.L’interdiction des voitures à l’intérieur du périphérique couvrira une zone où, selon le journal Verdens Gang (VG), ne résident qu’un gros millier d’habitants mais où travaillent environ 90 000 personnes. Les modalités n’ont pas encore été arrêtées mais le projet inquiète d’ores et déjà les commerçants, préoccupés par le sort des centres commerciaux du centre-ville.
Paris dans la lignée d’Oslo ?
Le fonds de pension de la ville, qui pèse environ 8 milliards d’euros, a déjà annoncé en mars son retrait du charbon - à l’instar du fonds souverain du pays - mais ce désengagement devrait aussi désormais concerner le pétrole et le gaz naturel. Le président de l’ONG norvégienne The Future in Our Hands, Arild Hermstad, s’est félicité de ces annonces :« Nous sommes extrêmement heureux de voir que, quelques semaines avant le sommet de Paris, le nouveau conseil municipal d’Oslo prenne une décision courageuse et devienne la première capitale au monde à choisir de sortir de toutes les énergies fossiles »Le chemin dessiné par Oslo pourrait être emprunté (en partie) par Paris. La maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé son intention de fermer aux voitures un tronçon de la rive droite, d’ici 2016. Avec cette mesure, elle « assume complètement l’objectif de dissuasion » de la circulation automobile.
« Ce choix peut paraître radical, mais c’est une question de santé publique ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire