Zone de pêche, mode de pêche utilisé (chalut, filet, hameçons...),
nom scientifique du poisson. Telles sont les informations qui doivent
figurer sur l'étiquette des poissons. Mais selon une enquête de l'association CLCV dévoilée ce vendredi, ces règles de transparence ne seraient respectées que dans 10% des cas.
L'association a étudié les poissons sur 111 points de vente (grandes surfaces, poissonnerie, marchés...) dans 21 départements. Elle a notamment étudié les mentions de l'espèce et de l'origine affichées sur 280 poissons (cabillaud, lotte, merlan, sole et saumon) entre le 13 et le 16 décembre.
Ce manque de traçabilité est particulièrement criant pour les poissons sauvages, comme la lotte, le cabillaud ou le merlan, où la zone de pêche n'est précisée que dans 10% des cas. Le mode de pêche utilisé est encore moins bien précisé (dans 5% des cas). Mais le nom scientifique des poissons est noté une fois sur deux. «La zone de pêche précise, au-delà du très général Atlantique Nord-Est par exemple, permet pourtant de signaler une typicité de produit et renforce la transparence. La technique de pêche, offre des garanties quant au respect de la durabilité des pratiques», explique l'association.
L'association a étudié les poissons sur 111 points de vente (grandes surfaces, poissonnerie, marchés...) dans 21 départements. Elle a notamment étudié les mentions de l'espèce et de l'origine affichées sur 280 poissons (cabillaud, lotte, merlan, sole et saumon) entre le 13 et le 16 décembre.
Ce manque de traçabilité est particulièrement criant pour les poissons sauvages, comme la lotte, le cabillaud ou le merlan, où la zone de pêche n'est précisée que dans 10% des cas. Le mode de pêche utilisé est encore moins bien précisé (dans 5% des cas). Mais le nom scientifique des poissons est noté une fois sur deux. «La zone de pêche précise, au-delà du très général Atlantique Nord-Est par exemple, permet pourtant de signaler une typicité de produit et renforce la transparence. La technique de pêche, offre des garanties quant au respect de la durabilité des pratiques», explique l'association.
Davantage de sanctions pour inciter les commerçants à plus de transparence
Ce manque de précisions est préjudiciable aux consommateurs car ils ne savent pas forcément si le poisson qu'ils achètent est bien celui qu'ils souhaitaient à la base. Par ailleurs, ils ne peuvent pas contrôler qu'il est vendu au bon prix.
La CLCV exhorte donc les pouvoirs publics à faire appliquer des nouvelles règles d'étiquetage. Elle réclame aussi plus de contrôles et des sanctions en cas de manquements.
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