Par Anne Pélouas (Montréal, correspondance, Ottawa (Canada), envoyée spéciale)
A l’heure où les changements
climatiques s’accélèrent, l’Arctique est plus que jamais affecté par la
présence de contaminants dans le sol, l’eau ou l’atmosphère. La future
présidence américaine du Conseil de l’Arctique (pour 2015-2017) l’a mis
sur sa liste de priorités.
Les spécialistes de l’Arctique réunis à Ottawa, au Canada, la semaine dernière pour la conférence Arctic Change 2014 n’ont pas fait montre d’un grand optimisme. La fonte du pergélisol menace de libérer massivement dans l’atmosphère du méthane et du mercure. Dans la mer et les sédiments de l’archipel arctique canadien, mercure et méthylmercure sont à des niveaux toujours plus élevés, selon les chercheurs.
Concentration de mercure et méthylmercureKang Wang, de l’université du Manitoba (Canada), a récemment observé dans la mer de Beaufort une concentration importante de mercure et une production inhabituelle de méthylmercure dans le sous-sol. La situation est encore plus grave dans la baie de Baffin, à l’est de l’Arctique canadien.
Les spécialistes de l’Arctique réunis à Ottawa, au Canada, la semaine dernière pour la conférence Arctic Change 2014 n’ont pas fait montre d’un grand optimisme. La fonte du pergélisol menace de libérer massivement dans l’atmosphère du méthane et du mercure. Dans la mer et les sédiments de l’archipel arctique canadien, mercure et méthylmercure sont à des niveaux toujours plus élevés, selon les chercheurs.
Concentration de mercure et méthylmercureKang Wang, de l’université du Manitoba (Canada), a récemment observé dans la mer de Beaufort une concentration importante de mercure et une production inhabituelle de méthylmercure dans le sous-sol. La situation est encore plus grave dans la baie de Baffin, à l’est de l’Arctique canadien.
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