Faut-il barrer la route à la drogue ou protéger la santé ? Longtemps
taboue en Colombie, la fumigation aérienne des plantations illicites a
désormais du plomb dans l'aile après une alerte lancée sur les risques
de l'herbicide utilisé.
Les divisions au sein même du gouvernement
ont éclaté au grand jour cette semaine entre partisans et détracteurs
de cette pratique contre les champs de coca, la plante servant à
fabriquer la cocaïne.
A l'origine de la polémique, la mise en
garde émise récemment par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a
classé le glyphosate, un des principaux herbicides industriels, comme
«cancérigène probable».
Fort de cette étude, le ministre de la
Santé, Alejandro Gaviria, a recommandé de «suspendre de façon immédiate»
les aspersions, au nom du «principe de précaution». Un moratoire auquel
s'oppose vivement son collègue de la Défense, Juan Carlos Pinzon, qui
refuse de «donner un avantage à la criminalité».
Longtemps premier
producteur mondial de cocaïne avec le Pérou, qui vient de la dépasser,
la Colombie recourt depuis des décennies aux aspersions aériennes dans
le cadre d'un plan de lutte antidrogue financé par les Etats-Unis.
Les
fumigations se sont surtout concentrées dans le sud du pays, fief de la
guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), accusée
par les autorités de se financer via le narcotrafic.
Issue d'une
rébellion paysanne il y a plus d'un demi-siècle, la rébellion marxiste
assure défendre la cause des communautés rurales dont la feuille de coca
constitue parfois l'unique revenu.
Toutefois le gouvernement et
les Farc, engagés dans des pourparlers de paix depuis plus de deux ans,
se sont accordés sur la nécessité de soutenir des cultures de
remplacement, misant sur l'arrachage volontaire.
- Amicale pression des Etats-Unis -
Interrogé
par l'AFP, Daniel Mejia, directeur du Centre d'études sur la sécurité
et les drogue (Cesed), estime qu'une suspension du glyphosate irait dans
«la bonne direction».
«Nous avons réalisé une étude montrant que
les fumigations causaient des problèmes dermatologiques et respiratoires
et provoquaient des avortements», explique ce professeur de
l'Université des Andes de Bogota.
Selon cet expert, les aspersions
n'ont en outre qu'un «effet peu efficace» car elles n'ont un résultat
probant que sur 3% des surfaces traitées.
«Cela ne justifie pas un
tel coût collatéral pour la santé», insiste-t-il, exhortant les
autorités à se focaliser sur les vraies questions comme les laboratoires
clandestins ou les voies d'acheminement de la drogue.
Toutefois,
les autorités dressent un bilan positif de leur action contre le trafic
de cocaïne. Selon le dernier rapport des Nations unies publié l'an
dernier, la production a baissé de 13% en 2013 (290 tonnes) et le Pérou a
ravi la première place de cultivateur de feuille de coca avec 49.800
hectares, soit 1.800 de plus que son voisin.
Ce dossier explosif
pourrait aussi prendre une tournure diplomatique en froissant les
Etats-Unis qui ont fourni des avions et les pilotes pour les fumigations
et ne voient pas d'un bon oeil la fin de ce dispositif.
Coïncidence
du calendrier, le débat a surgi durant une visite en Colombie du
secrétaire d'Etat adjoint américain, Antony Blinken, lui donnant
l'occasion d'exercer une amicale pression avec un plaidoyer en faveur du
glyphosate, la «façon la plus efficace de lutter contre les cultures
illicites».
Observant que son objectif est principalement
agricole, ce responsable rappelle que son usage est répandu en Europe
comme aux Etats-Unis. «Nous aurions pris des mesures s'il y avait eu un
problème», a-t-il affirmé dans un entretien à El Tiempo, le premier
quotidien colombien.
Prudent, le président colombien de droite
Juan Manuel Santos a pour l'instant botté en touche, son entourage ayant
fait savoir que la décision définitive sur l'utilisation de cette
technique pourrait revenir au Conseil national des Stupéfiants,
organisme dépendant du ministère de la Justice.
samedi 2 mai 2015
Chasse au dauphin: le Japon choqué par une sanction
L'Association nippone des zoos et aquariums (JAZA) a fait part de son
incompréhension jeudi après avoir été suspendue par des instances
internationales en raison de méthodes de chasse au dauphin au Japon
jugées «cruelles».
L'Association mondiale des zoos et des aquariums (WAZA) a décidé la semaine dernière de suspendre sa branche nippone, accusée de continuer à se procurer des dauphins provenant de la chasse très controversée pratiquée à Taïji (sud-ouest du Japon).
Les pêcheurs de Taïji capturent chaque saison des centaines de dauphins qu'ils rassemblent dans un corral où ils sont dépecés pour leur viande, une activité traditionnelle fustigée par les associations de défense des animaux.
Mais, selon ses opposants, comme la demande pour la chair de dauphin est insuffisante, cette chasse n'est rentable qu'en revendant à des prix très élevés des cétacés vivants à des delphinariums et aquariums.
La WAZA reproche à l'association japonaise d'avoir refusé sa recommandation d'imposer un moratoire de deux ans sur les dauphins en provenance de Taïji.
Elle «requiert de tous ses membres qu'ils adhèrent à sa politique interdisant de participer à des méthodes cruelles et sans discrimination pour attraper des animaux sauvages», selon un communiqué publié la semaine dernière.
«Nous sommes surpris par l'annonce (de la WAZA) parce que nous avons discuté de ce problème avec elle et que nous avons suivi ses conseils (pour améliorer les méthodes de capture)», a réagi le directeur de la JAZA, Kensho Nagaï.
«Nous nous procurons chaque année 20 dauphins de Taïji, mais nous avons amélioré nos techniques de chasse, en les séparant de ce qui se passe à Taïji pour la viande», s'est défendu M. Nagaï.
«Toutefois, nous ne contrôlons pas le reste des captures de dauphins au Japon, qui seraient en partie revendus par des agents locaux à des aquariums en Chine et au Moyen-Orient», a-t-il expliqué à l'AFP.
«Nous avons demandé à la WAZA de définir scientifiquement ce qui est cruel et ce qui ne l'est pas», a ajouté le responsable des zoos et aquariums japonais.
La JAZA doit débattre de la controverse sur les dauphins de Taïji à l'occasion de son assemblée générale le mois prochain.
Ecologistes et défenseurs des animaux ont salué la décision de l'Association mondiales des zoos et aquariums.
«Nous exhortons le gouvernement japonais à mettre fin à la capture de dauphins vivants et à leur massacre à Taïji ainsi qu'aux autres chasses au dauphin pratiquées par le Japon», a affirmé Mark Palmer, directeur associé de l'International Marine Mammal Project.
L'Association mondiale des zoos et des aquariums (WAZA) a décidé la semaine dernière de suspendre sa branche nippone, accusée de continuer à se procurer des dauphins provenant de la chasse très controversée pratiquée à Taïji (sud-ouest du Japon).
Les pêcheurs de Taïji capturent chaque saison des centaines de dauphins qu'ils rassemblent dans un corral où ils sont dépecés pour leur viande, une activité traditionnelle fustigée par les associations de défense des animaux.
Mais, selon ses opposants, comme la demande pour la chair de dauphin est insuffisante, cette chasse n'est rentable qu'en revendant à des prix très élevés des cétacés vivants à des delphinariums et aquariums.
La WAZA reproche à l'association japonaise d'avoir refusé sa recommandation d'imposer un moratoire de deux ans sur les dauphins en provenance de Taïji.
Elle «requiert de tous ses membres qu'ils adhèrent à sa politique interdisant de participer à des méthodes cruelles et sans discrimination pour attraper des animaux sauvages», selon un communiqué publié la semaine dernière.
«Nous sommes surpris par l'annonce (de la WAZA) parce que nous avons discuté de ce problème avec elle et que nous avons suivi ses conseils (pour améliorer les méthodes de capture)», a réagi le directeur de la JAZA, Kensho Nagaï.
«Nous nous procurons chaque année 20 dauphins de Taïji, mais nous avons amélioré nos techniques de chasse, en les séparant de ce qui se passe à Taïji pour la viande», s'est défendu M. Nagaï.
«Toutefois, nous ne contrôlons pas le reste des captures de dauphins au Japon, qui seraient en partie revendus par des agents locaux à des aquariums en Chine et au Moyen-Orient», a-t-il expliqué à l'AFP.
«Nous avons demandé à la WAZA de définir scientifiquement ce qui est cruel et ce qui ne l'est pas», a ajouté le responsable des zoos et aquariums japonais.
La JAZA doit débattre de la controverse sur les dauphins de Taïji à l'occasion de son assemblée générale le mois prochain.
Ecologistes et défenseurs des animaux ont salué la décision de l'Association mondiales des zoos et aquariums.
«Nous exhortons le gouvernement japonais à mettre fin à la capture de dauphins vivants et à leur massacre à Taïji ainsi qu'aux autres chasses au dauphin pratiquées par le Japon», a affirmé Mark Palmer, directeur associé de l'International Marine Mammal Project.
Ondes électromagnétiques: l'ANFR lance une consultation publique
L'Agence nationale des fréquences (ANFR) a annoncé jeudi le lancement
d'une consultation publique, ouverte jusqu'au 15 juin, afin de faire
évoluer le protocole de mesure de l'exposition des individus aux ondes
électromagnétiques.
«Dans le cadre de ses missions, l’ANFR veille au respect des valeurs limites d'exposition du public aux champs électromagnétiques qui sont fixées par un décret», rappelle dans un communiqué l'agence, qui se doit d'actualiser le protocole de mesure en fonction des évolutions technologiques.
Alors que la dernière version du protocole de mesure avait été publiée au Journal Officiel en août 2011, la modification récente d'une norme européenne rend nécessaire une actualisation, «en particulier pour mieux évaluer le niveau d'exposition à puissance maximale des réseaux de téléphonie mobile 4G et pour permettre la mesure des ondes émises par les réseaux locaux sans fil, en prenant en compte toutes les versions du Wifi».
«En outre, dans un souci d'amélioration de la qualité des résultats, il est proposé que l'évaluation maximale par extrapolation de l'exposition soit fondée sur des coefficients réels, correspondant aux antennes qui desservent la zone où la mesure est réalisée» et non plus sur un coefficient moyen au niveau national, précise l'ANFR.
Pour y parvenir, les quatre opérateurs présents en France seront donc associés à ce nouveau dispositif, censé renforcer la fiabilité des mesures.
A l'issue de la consultation publique, une synthèse des réponses sera publiée sur le site internet www.anfr.fr, préalablement à l’entrée en vigueur du nouveau protocole.
L'ANFR gère le dispositif national de mesure des champs électromagnétiques qui permet à toute personne de demander gratuitement une mesure, aussi bien dans les locaux d’habitation que dans les lieux accessibles au public.
Elle contrôle également le DAS (Débit d’absorption spécifique) des terminaux mobiles qui sont mis en vente sur le marché français
«Dans le cadre de ses missions, l’ANFR veille au respect des valeurs limites d'exposition du public aux champs électromagnétiques qui sont fixées par un décret», rappelle dans un communiqué l'agence, qui se doit d'actualiser le protocole de mesure en fonction des évolutions technologiques.
Alors que la dernière version du protocole de mesure avait été publiée au Journal Officiel en août 2011, la modification récente d'une norme européenne rend nécessaire une actualisation, «en particulier pour mieux évaluer le niveau d'exposition à puissance maximale des réseaux de téléphonie mobile 4G et pour permettre la mesure des ondes émises par les réseaux locaux sans fil, en prenant en compte toutes les versions du Wifi».
«En outre, dans un souci d'amélioration de la qualité des résultats, il est proposé que l'évaluation maximale par extrapolation de l'exposition soit fondée sur des coefficients réels, correspondant aux antennes qui desservent la zone où la mesure est réalisée» et non plus sur un coefficient moyen au niveau national, précise l'ANFR.
Pour y parvenir, les quatre opérateurs présents en France seront donc associés à ce nouveau dispositif, censé renforcer la fiabilité des mesures.
A l'issue de la consultation publique, une synthèse des réponses sera publiée sur le site internet www.anfr.fr, préalablement à l’entrée en vigueur du nouveau protocole.
L'ANFR gère le dispositif national de mesure des champs électromagnétiques qui permet à toute personne de demander gratuitement une mesure, aussi bien dans les locaux d’habitation que dans les lieux accessibles au public.
Elle contrôle également le DAS (Débit d’absorption spécifique) des terminaux mobiles qui sont mis en vente sur le marché français
L'Asie, cimetière inquiétant des navires bons pour la casse
Les bateaux sillonnent le monde durant leur longue carrière, mais
lorsqu'ils sont jugés bons pour la casse, la plupart mettent le cap sur
l'Asie pour y être démantelés dans des chantiers peu regardants en
matière de dépollution et de sécurité.
Chaque semaine, 20 navires partent à la démolition, soit environ un millier par an, indique l'association Robin des Bois, qui dresse dans le dernier numéro de son bulletin «A la casse», un état des lieux inquiétant.
Durant les trois premiers mois de cette année, 257 navires de commerce et militaires ont été sortis de flotte pour une démolition qui devrait permettre le recyclage de 2,34 millions de tonnes de métaux, relève l'ONG. Mais cela signifie aussi «100.000 tonnes de déchets toxiques à gérer», souligne son président, Jacky Bonnemains.
Car outre la ferraille, ces navires, d'un âge moyen de 28 ans, et qui ont souvent été exploités sans beaucoup de maintenance, contiennent de l'amiante, du plomb, des boues d'hydrocarbures, des PCB (polychlorobiphényles) et autres déchets toxiques.
Sur un pétrolier de 300 mètres, par exemple, «il y a 24 tonnes de peinture toxique sur la coque extérieure» pour empêcher les algues et coquillages de s'y fixer, environ 2.000 tonnes de boues d'hydrocarbures et six à huit tonnes d'amiante pure, détaille M. Bonnemains.
Durant le premier trimestre, seuls sept navires ont été démolis dans des chantiers de l'Union européenne.
Selon l'ONG, 90% des navires envoyés tous les ans à la casse sont démolis en Asie. En tête des destinations: le Bangladesh suivi de l'Inde, de la Chine, du Pakistan.
Car «l'Asie a besoin de la ferraille», où elle est vendue 400 euros la tonne contre 200 en Europe, mais surtout, le coût de la main-d'oeuvre y est inférieur, les règles de sécurité moins sévères et la gestion des déchets moins stricte, explique M. Bonnemains.
- Amiante et tartres de radium -
Les ouvriers risquent notamment d'être asphyxiés dans des locaux mal ventilés comme les citernes, d'être blessés par l'explosion de déchets non identifiés ou, à cause d'un mauvais dégazage, d'attraper des maladies transmises par les rats, insectes et autres nuisibles présents surtout sur les anciens bateaux-usines de pêche et bateaux de croisière.
Ainsi en Inde, cinq ouvriers ont été tués et une dizaine blessés par une explosion en juin 2014, en découpant les citernes du tanker Perintis.
A ces dangers s'ajoutent des risques à long terme, nés de l'exposition à des substances comme l'amiante ou des tartres de radium (radioactif).
Selon une étude universitaire indienne, 470 morts ont été dénombrés en 30 ans dans les chantiers de démolition de ce pays.
Certains vieux navires ne parviennent même pas jusqu'en Asie et rouillent pendant des mois voire des années dans les ports où ils se sont arrêtés, par prudence ou par obligation.
Depuis des années, «les ONG réclament une réglementation spécifique pour les navires à démolir», rappelle Christine Bossard, porte-parole de l'association. «A terme, la Convention de Hong Kong (pour le recyclage sûr et écologiquement rationnel) des navires devrait être appliquée, mais elle doit être signée par 15 pays, représentant 40% de la flotte mondiale». Or, jusqu'à présent, seuls la Norvège, la France et le Congo Brazzaville l'ont ratifiée, relève-t-elle.
Quant au règlement européen sur le recyclage des navires, «il ne s'applique qu'aux navires battant pavillon européen», déplore Jacky Bonemains.
L'ONG relève cependant quelques bonnes nouvelles, comme l'augmentation des contrôles dans le cadre de coopérations régionales renforcées, et le sort d'un bateau comme le Zorturk.
Ce navire de marchandises qui a collectionné les déficiences techniques et les pavillons (Bélize, Cambodge, Corée du Nord, Géorgie, Togo) a pris l'eau en face du port de Saint-Nazaire. Sa démolition va commencer dans ce port alors que, selon l'ONG, «c'est exactement le genre de navire» qui aurait été jugé «idéal» par les trafiquants de migrants en Méditerranée.
Chaque semaine, 20 navires partent à la démolition, soit environ un millier par an, indique l'association Robin des Bois, qui dresse dans le dernier numéro de son bulletin «A la casse», un état des lieux inquiétant.
Durant les trois premiers mois de cette année, 257 navires de commerce et militaires ont été sortis de flotte pour une démolition qui devrait permettre le recyclage de 2,34 millions de tonnes de métaux, relève l'ONG. Mais cela signifie aussi «100.000 tonnes de déchets toxiques à gérer», souligne son président, Jacky Bonnemains.
Car outre la ferraille, ces navires, d'un âge moyen de 28 ans, et qui ont souvent été exploités sans beaucoup de maintenance, contiennent de l'amiante, du plomb, des boues d'hydrocarbures, des PCB (polychlorobiphényles) et autres déchets toxiques.
Sur un pétrolier de 300 mètres, par exemple, «il y a 24 tonnes de peinture toxique sur la coque extérieure» pour empêcher les algues et coquillages de s'y fixer, environ 2.000 tonnes de boues d'hydrocarbures et six à huit tonnes d'amiante pure, détaille M. Bonnemains.
Durant le premier trimestre, seuls sept navires ont été démolis dans des chantiers de l'Union européenne.
Selon l'ONG, 90% des navires envoyés tous les ans à la casse sont démolis en Asie. En tête des destinations: le Bangladesh suivi de l'Inde, de la Chine, du Pakistan.
Car «l'Asie a besoin de la ferraille», où elle est vendue 400 euros la tonne contre 200 en Europe, mais surtout, le coût de la main-d'oeuvre y est inférieur, les règles de sécurité moins sévères et la gestion des déchets moins stricte, explique M. Bonnemains.
- Amiante et tartres de radium -
Les ouvriers risquent notamment d'être asphyxiés dans des locaux mal ventilés comme les citernes, d'être blessés par l'explosion de déchets non identifiés ou, à cause d'un mauvais dégazage, d'attraper des maladies transmises par les rats, insectes et autres nuisibles présents surtout sur les anciens bateaux-usines de pêche et bateaux de croisière.
Ainsi en Inde, cinq ouvriers ont été tués et une dizaine blessés par une explosion en juin 2014, en découpant les citernes du tanker Perintis.
A ces dangers s'ajoutent des risques à long terme, nés de l'exposition à des substances comme l'amiante ou des tartres de radium (radioactif).
Selon une étude universitaire indienne, 470 morts ont été dénombrés en 30 ans dans les chantiers de démolition de ce pays.
Certains vieux navires ne parviennent même pas jusqu'en Asie et rouillent pendant des mois voire des années dans les ports où ils se sont arrêtés, par prudence ou par obligation.
Depuis des années, «les ONG réclament une réglementation spécifique pour les navires à démolir», rappelle Christine Bossard, porte-parole de l'association. «A terme, la Convention de Hong Kong (pour le recyclage sûr et écologiquement rationnel) des navires devrait être appliquée, mais elle doit être signée par 15 pays, représentant 40% de la flotte mondiale». Or, jusqu'à présent, seuls la Norvège, la France et le Congo Brazzaville l'ont ratifiée, relève-t-elle.
Quant au règlement européen sur le recyclage des navires, «il ne s'applique qu'aux navires battant pavillon européen», déplore Jacky Bonemains.
L'ONG relève cependant quelques bonnes nouvelles, comme l'augmentation des contrôles dans le cadre de coopérations régionales renforcées, et le sort d'un bateau comme le Zorturk.
Ce navire de marchandises qui a collectionné les déficiences techniques et les pavillons (Bélize, Cambodge, Corée du Nord, Géorgie, Togo) a pris l'eau en face du port de Saint-Nazaire. Sa démolition va commencer dans ce port alors que, selon l'ONG, «c'est exactement le genre de navire» qui aurait été jugé «idéal» par les trafiquants de migrants en Méditerranée.
Désamiantage: un «serial pollueur» en procès à Rennes
Un entrepreneur poursuivi pour avoir entreposé des déchets d'amiante
dans une dizaine de sites clandestins de l'ouest de la France a comparu
jeudi devant le tribunal de grande instance de Rennes face à d'anciens
salariés qui redoutent d'avoir été contaminés.
Plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés à l'extérieur de la Cité judiciaire de Rennes avec des pancartes telles que «Les empoisonneurs doivent être jugés» alors que s'ouvrait le procès de Daniel Couet, ancien patron de la société de désamiantage et de démolition CDEC à Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine).
«C'est un serial pollueur», selon Michel Ledoux, avocat d'une dizaine de parties civiles. «C'est un champion dans la catégorie désamiantage: je ne connais pas d'autres exemples de violations aussi nombreuses des règles de sécurité», a déclaré l'avocat à l'AFP avant l'audience.
La société CDEC, fondée en 1999 par M. Couet, a été mise en liquidation après la mise en examen de son patron fin 2008. Elle a compté jusqu'à 25 salariés et est intervenue sur de nombreux chantiers publics de démolition (lycées, gymnases, hôpitaux...)
Dénoncé à l'époque par un ancien salarié, Daniel Couet est poursuivi pour avoir déposé entre 2003 et 2008 des déchets d'amiante dans neuf sites non prévus à cet effet, notamment des champs ou des forêts, répartis sur sept départements, ainsi que dans un étang sur le site même de l'entreprise.
Quant à ses ex-salariés, il lui est reproché de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour les protéger lors des travaux de retrait d'amiante. La présidente du tribunal a évoqué des «manquements» dans les mesures de sécurité dont auraient dû bénéficier les désamianteurs, rappelant que ces derniers devaient parfois se contenter de se verser une bouteille d'eau sur la tête en guise de décontamination.
«C'est dangereux», a dû reconnaître le prévenu, un homme de 59 ans plutôt corpulent et agité de tics, qui a admis qu'il avait bien été formé aux risques de l'amiante.
La présidente a évoqué aussi des démolitions de bâtiments scolaires, avec «des sacs amiantés qui restent dans l'école, alors que les élèves courent à côté». Elle a relevé que CDEC était souvent la mieux-disante lors de marchés publics, soupçonnant que cela était lié aux économies faites sur la sécurité.
Les avocats de la défense ont protesté contre «les généralisations» du dossier d'instruction, faisant valoir que tous les déchets amiantés collectés par l'entreprise ne finissaient pas dans la nature.
- 'C'est de l'amiante, c'est pas grave' -
Aucun des ex-salariés qui se sont portés partie civile n'ont contracté de cancer, mais Patrick Hamon, président de l'association départementale de défense des victimes de l'amiante de Loire-Atlantique (Addeva 44), relève que la maladie «se déclenche 20, 30 ou 40 ans après l'exposition à l'amiante».
«On espère que la peine qui sera prononcée sera à la hauteur, pour que d'autres petits chefs d'entreprise ne fassent pas la même chose», ajoute M. Hamon.
«On transportait des gravats mais on ne savait pas ce qu'il y avait dedans», explique à l'AFP Gérard Pigeon, un ancien chauffeur de l'entreprise où il était également délégué du personnel. «Moi, je bâchais mon camion à cause de la poussière. Une fois, (Daniel Couet) nous a dit: 'c'est de l'amiante mais c'est pas grave, il n'y a pas de problème'», témoigne par téléphone cet ancien salarié installé désormais dans la Loire.
Gérard Pigeon affirme avoir eu un suivi médical juste après la fermeture de l'entreprise, «mais rien depuis». «Je m'inquiète pour moi, pour mes trois enfants et pour mon ex-femme: c'est elle qui lavait les bleus de travail que je ramenais à la maison», dit-il.
«Je réclame qu'on fasse un exemple», ajoute l'ancien salarié, aujourd'hui âgé de 53 ans, qui affirme que certains de ses anciens collègues se sont retrouvés dans des situations similaires dans d'autres sociétés de désamiantage que celle de M. Couet.
«Je veux qu'il soit fortement condamné. Il n'est pas normal de mettre la vie de salariés en danger», dénonce M. Pigeon.
Le jugement devrait être mis en délibéré.
Plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés à l'extérieur de la Cité judiciaire de Rennes avec des pancartes telles que «Les empoisonneurs doivent être jugés» alors que s'ouvrait le procès de Daniel Couet, ancien patron de la société de désamiantage et de démolition CDEC à Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine).
«C'est un serial pollueur», selon Michel Ledoux, avocat d'une dizaine de parties civiles. «C'est un champion dans la catégorie désamiantage: je ne connais pas d'autres exemples de violations aussi nombreuses des règles de sécurité», a déclaré l'avocat à l'AFP avant l'audience.
La société CDEC, fondée en 1999 par M. Couet, a été mise en liquidation après la mise en examen de son patron fin 2008. Elle a compté jusqu'à 25 salariés et est intervenue sur de nombreux chantiers publics de démolition (lycées, gymnases, hôpitaux...)
Dénoncé à l'époque par un ancien salarié, Daniel Couet est poursuivi pour avoir déposé entre 2003 et 2008 des déchets d'amiante dans neuf sites non prévus à cet effet, notamment des champs ou des forêts, répartis sur sept départements, ainsi que dans un étang sur le site même de l'entreprise.
Quant à ses ex-salariés, il lui est reproché de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour les protéger lors des travaux de retrait d'amiante. La présidente du tribunal a évoqué des «manquements» dans les mesures de sécurité dont auraient dû bénéficier les désamianteurs, rappelant que ces derniers devaient parfois se contenter de se verser une bouteille d'eau sur la tête en guise de décontamination.
«C'est dangereux», a dû reconnaître le prévenu, un homme de 59 ans plutôt corpulent et agité de tics, qui a admis qu'il avait bien été formé aux risques de l'amiante.
La présidente a évoqué aussi des démolitions de bâtiments scolaires, avec «des sacs amiantés qui restent dans l'école, alors que les élèves courent à côté». Elle a relevé que CDEC était souvent la mieux-disante lors de marchés publics, soupçonnant que cela était lié aux économies faites sur la sécurité.
Les avocats de la défense ont protesté contre «les généralisations» du dossier d'instruction, faisant valoir que tous les déchets amiantés collectés par l'entreprise ne finissaient pas dans la nature.
- 'C'est de l'amiante, c'est pas grave' -
Aucun des ex-salariés qui se sont portés partie civile n'ont contracté de cancer, mais Patrick Hamon, président de l'association départementale de défense des victimes de l'amiante de Loire-Atlantique (Addeva 44), relève que la maladie «se déclenche 20, 30 ou 40 ans après l'exposition à l'amiante».
«On espère que la peine qui sera prononcée sera à la hauteur, pour que d'autres petits chefs d'entreprise ne fassent pas la même chose», ajoute M. Hamon.
«On transportait des gravats mais on ne savait pas ce qu'il y avait dedans», explique à l'AFP Gérard Pigeon, un ancien chauffeur de l'entreprise où il était également délégué du personnel. «Moi, je bâchais mon camion à cause de la poussière. Une fois, (Daniel Couet) nous a dit: 'c'est de l'amiante mais c'est pas grave, il n'y a pas de problème'», témoigne par téléphone cet ancien salarié installé désormais dans la Loire.
Gérard Pigeon affirme avoir eu un suivi médical juste après la fermeture de l'entreprise, «mais rien depuis». «Je m'inquiète pour moi, pour mes trois enfants et pour mon ex-femme: c'est elle qui lavait les bleus de travail que je ramenais à la maison», dit-il.
«Je réclame qu'on fasse un exemple», ajoute l'ancien salarié, aujourd'hui âgé de 53 ans, qui affirme que certains de ses anciens collègues se sont retrouvés dans des situations similaires dans d'autres sociétés de désamiantage que celle de M. Couet.
«Je veux qu'il soit fortement condamné. Il n'est pas normal de mettre la vie de salariés en danger», dénonce M. Pigeon.
Le jugement devrait être mis en délibéré.
Énergie photovoltaïque: Tesla lance une batterie rechargeable à domicile pour «transformer l'énergie mondiale»
Une nouvelle promesse alléchante. Le médiatique patron de Tesla, le milliardaire Elon Musk, s’est offert un nouveau coup de pub retentissant jeudi soir en Californie en dévoilant à la presse la Tesla Powerwall.
La batterie, destinée à être fixée sur le mur d'une maison ou dans un garage pourrait ainsi rendre les habitations équipées de panneaux photovoltaïques totalement indépendantes des réseaux électriques traditionnels.
«Notre but est de transformer totalement l'infrastructure énergétique mondiale pour la rendre totalement durable et sans produire d'émissions de carbone», a indiqué Elon Musk à la presse avant de dévoiler la Tesla Powerwall dans la banlieue de Los Angeles.
La batterie coûtera 3.500 dollars lors de sa mise sur le marché américain lors de l'été 2015 et devrait être disponible dans le monde entier l'année prochaine.
L'Allemagne devrait devenir un marché-clé pour cette batterie car ce pays est l'un des plus équipé en système photovoltaïques du monde, selon Elon Musk. Mais la batterie pourrait également être utilisée dans des régions en développement où les réseaux électriques sont souvent peu fiables en dépit d'une énergie solaire abondante.
La batterie pourrait jouer «un rôle analogue à la manière dont la téléphonie mobile a remplacé les lignes terrestres», a estimé M. Musk.
Tesla avait annoncé l'année dernière la construction de la plus grande usine mondiale de batteries lithium-ion dans l'état américain du Nevada, une usine géante de 5 milliards de dollars en collaboration avec le géant japonais de l'électronique Panasonic.
L'usine géante a pour objectif de faire baisser les prix des batteries, et donc des voitures électriques, l'une des barrières principales à leur adoption massive par le grand public.
Bien que Tesla produise un nombre relativement réduit de véhicules, il est devenu une vedette du secteur en raison notamment de sa réputation de haute qualité.
Elon Musk a esquivé une question lui demandant si l'activité énergie de Tesla allait supplanter l'activité automobile, pour laquelle elle est aujourd'hui le plus connue.
Un moyen rentable de stocker l'électricité produite localement (de sources renouvelables, comme les panneaux photovoltaïque ou les éoliennes, et par nature intermitentes) ou celle issue du réseau classique lorsquelle est bon marché : voilà ce qu'il manque aujourd'hui.
La batterie rechargeable lithium-ion de Tesla comblera-t-elle le vide ? Baptisée «Tesla Powerwall», elle sera proposée en plusieurs modèles. Le plus petit pourra stocker 10 kWh et tiendra dans un boitier de 130 cm de long (pour 86 de large et 18 de profondeur). Il sera vendu 3 500 dollars (près de 3 100 euros). Le plus grand, de 100 kWh, s'adressera aux producteurs profesionnels d'énergie renouvelable. Commercialisation prévue aux Etats-Unis cet été et l'année prochaine dans le reste du monde.
«Notre but est de transformer totalement l'infrastructure énergétique mondiale pour la rendre totalement durable et sans produire d'émissions de carbone», ambitionne Elon Musk. Avec ce nouveau produit, le milliardaire américain concurrencera encore plus directement le groupe français Bolloré, qui propose depuis deux ans à la location des batteries pour stocker l'électricité chez soi, via son offre «Blue solutions». Mais Bolloré n'a ni la renommée de Tesla, ni sa puissance de frappe.
A en croire Elon Musk, la batterie pourrait jouer «un rôle analogue à la manière dont la téléphonie mobile a remplacé les lignes terrestres». Il est l'heure de faire de la place dans le garage.
Indépendance énergétique durable
Cette batterie révolutionnaire est capable de stocker l'électricité fournie par des panneaux solaires ou par le réseau électrique au moment où celui-ci fournit de l'électricité bon marché, notamment pendant les heures de nuit, a précisé la société. La batterie peut également servir en cas de coupure de courant.La batterie, destinée à être fixée sur le mur d'une maison ou dans un garage pourrait ainsi rendre les habitations équipées de panneaux photovoltaïques totalement indépendantes des réseaux électriques traditionnels.
«Notre but est de transformer totalement l'infrastructure énergétique mondiale pour la rendre totalement durable et sans produire d'émissions de carbone», a indiqué Elon Musk à la presse avant de dévoiler la Tesla Powerwall dans la banlieue de Los Angeles.
La batterie coûtera 3.500 dollars lors de sa mise sur le marché américain lors de l'été 2015 et devrait être disponible dans le monde entier l'année prochaine.
L'Allemagne devrait devenir un marché-clé pour cette batterie car ce pays est l'un des plus équipé en système photovoltaïques du monde, selon Elon Musk. Mais la batterie pourrait également être utilisée dans des régions en développement où les réseaux électriques sont souvent peu fiables en dépit d'une énergie solaire abondante.
La batterie pourrait jouer «un rôle analogue à la manière dont la téléphonie mobile a remplacé les lignes terrestres», a estimé M. Musk.
Investissements massifs
La Tesla Powerwall «sera une grande avancée pour les communautés les plus pauvres du monde», a ajouté le patron de Tesla, car «elle permet de se passer des réseaux électriques».Tesla avait annoncé l'année dernière la construction de la plus grande usine mondiale de batteries lithium-ion dans l'état américain du Nevada, une usine géante de 5 milliards de dollars en collaboration avec le géant japonais de l'électronique Panasonic.
L'usine géante a pour objectif de faire baisser les prix des batteries, et donc des voitures électriques, l'une des barrières principales à leur adoption massive par le grand public.
Bien que Tesla produise un nombre relativement réduit de véhicules, il est devenu une vedette du secteur en raison notamment de sa réputation de haute qualité.
Elon Musk a esquivé une question lui demandant si l'activité énergie de Tesla allait supplanter l'activité automobile, pour laquelle elle est aujourd'hui le plus connue.
Tesla dévoile une batterie pour stocker l'électricité à la maison
FOCUS
On connaît désormais la fameuse «pièce manquante» pour «un avenir radieux»
évoquée en milieu de semaine dans un tweet énigmatique par Elon Musk.
Le patron du constructeur américain de voitures électriques Tesla Motors
a présenté jeudi une batterie pour domicile et entreprise destinée à stocker l'électricité pour un usage différé, ou à prendre le relais en cas de coupure de courant. Le fabricant américain de véhicules électriques ambitionne ainsi de «changer la totalité de l'infrastructure énergétique dans le monde pour la rendre totalement durable».
Un moyen rentable de stocker l'électricité produite localement (de sources renouvelables, comme les panneaux photovoltaïque ou les éoliennes, et par nature intermitentes) ou celle issue du réseau classique lorsquelle est bon marché : voilà ce qu'il manque aujourd'hui.
La batterie rechargeable lithium-ion de Tesla comblera-t-elle le vide ? Baptisée «Tesla Powerwall», elle sera proposée en plusieurs modèles. Le plus petit pourra stocker 10 kWh et tiendra dans un boitier de 130 cm de long (pour 86 de large et 18 de profondeur). Il sera vendu 3 500 dollars (près de 3 100 euros). Le plus grand, de 100 kWh, s'adressera aux producteurs profesionnels d'énergie renouvelable. Commercialisation prévue aux Etats-Unis cet été et l'année prochaine dans le reste du monde.
«Notre but est de transformer totalement l'infrastructure énergétique mondiale pour la rendre totalement durable et sans produire d'émissions de carbone», ambitionne Elon Musk. Avec ce nouveau produit, le milliardaire américain concurrencera encore plus directement le groupe français Bolloré, qui propose depuis deux ans à la location des batteries pour stocker l'électricité chez soi, via son offre «Blue solutions». Mais Bolloré n'a ni la renommée de Tesla, ni sa puissance de frappe.
A en croire Elon Musk, la batterie pourrait jouer «un rôle analogue à la manière dont la téléphonie mobile a remplacé les lignes terrestres». Il est l'heure de faire de la place dans le garage.
MINISTERE DE L'ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L'ENERGIE
6 Décret n° 2015-493 du 29 avril 2015 relatif à la composition des délégations françaises aux commissions intergouvernementales et aux comités de sécurité des tunnels routiers du Fréjus et du Mont-Blanc
http://legifrance.gouv.fr/
7 Arrêté du 1er avril 2015 portant approbation d'une délibération du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins relative au régime d'exercice de la pêche du bar (Dicentrarchus labrax) dans les divisions CIEM VIII a, b, c, d, VII d, e, h et IV c, hors Méditerranée
http://legifrance.gouv.fr/
8 Arrêté du 1er avril 2015 portant approbation d'une délibération du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins relative aux mesures techniques applicables à l'exercice de la pêche du bar (Dicentrarchus labrax) dans les divisions CIEM VIII a, b, c, d, VII d, e, h et IV c, hors Méditerranée, pour la campagne de pêche 2015-2016
http://legifrance.gouv.fr/
9 Arrêté du 1er avril 2015 portant approbation d'une délibération du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins relative aux conditions d'exercice de la pêche des crustacés
http://legifrance.gouv.fr/
10 Arrêté du 17 avril 2015 portant désignation du site Natura 2000 dunes flandriennes décalcifiées de Ghyvelde (zone spéciale de conservation)
http://legifrance.gouv.fr/
11 Arrêté du 17 avril 2015 portant désignation du site Natura 2000 pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du pays de Licques et forêt de Guines (zone spéciale de conservation)
http://legifrance.gouv.fr/
12 Arrêté du 17 avril 2015 portant désignation du site Natura 2000 prairies, marais tourbeux, forêts et bois de la cuvette audomaroise et de ses versants (zone spéciale de conservation)
http://legifrance.gouv.fr/
13 Arrêté du 17 avril 2015 portant désignation du site Natura 2000 forêt de Tournehem et pelouses de la cuesta du pays de Licques (zone spéciale de conservation)
http://legifrance.gouv.fr/
14 Arrêté du 17 avril 2015 portant désignation du site Natura 2000 marais de La Grenouillère (zone spéciale de conservation)
http://legifrance.gouv.fr/
15 Arrêté du 17 avril 2015 portant désignation du site Natura 2000 coteau de la montagne d'Acquin et pelouses du val de Lumbres (zone spéciale de conservation)
http://legifrance.gouv.fr/
16 Arrêté du 17 avril 2015 portant modification de l'arrêté du 14 mai 2013 fixant la composition du Conseil national de la sûreté de l'aviation civile
http://legifrance.gouv.fr/
17 Arrêté du 20 avril 2015 portant homologation de la décision n° 2015-DC-0496 de l'Autorité de sûreté nucléaire du 27 janvier 2015 fixant les valeurs limites de rejet dans l'environnement des effluents de l'installation nucléaire de base n° 105 exploitée par la société AREVA NC dans les communes de Pierrelatte et Saint-Paul-Trois-Châteaux (département de la Drôme)
http://legifrance.gouv.fr/
18 Arrêté du 24 avril 2015 portant création d'une commission administrative paritaire compétente à l'égard du corps des chargés de recherche du développement durable
http://legifrance.gouv.fr/
19 Arrêté du 24 avril 2015 portant création d'une commission administrative paritaire compétente à l'égard du corps des directeurs de recherche du développement durable
http://legifrance.gouv.fr/
20 Arrêté du 24 avril 2015 fixant la date des prochaines élections professionnelles relative à la commission d'évaluation des chargés de recherche du développement durable et du corps des directeurs de recherche du développement durable et aux commissions administratives paritaires du corps des chargés de recherche du développement durable et du corps des directeurs de recherche du développement durable
http://legifrance.gouv.fr/
21 Arrêté du 24 avril 2015 portant agrément d'un prestataire de service d'entretien à terre des radiobalises de localisation des sinistres par satellite
http://legifrance.gouv.fr/
22 Arrêté du 24 avril 2015 fixant les dates et le lieu des épreuves de l'examen professionnel pour le recrutement dans le corps des ingénieurs des travaux géographiques et cartographiques de l'Etat de l'Institut national de l'information géographique et forestière
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23 Décision du 29 avril 2015 portant délégation de signature (direction de la sécurité de l'aviation civile - échelon central)
http://legifrance.gouv.fr/
MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET
38 Décret n° 2015-498 du 29 avril 2015 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Côtes de Bergerac »
http://legifrance.gouv.fr/
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