L'Agence nationale des fréquences (ANFR) a annoncé jeudi le lancement
d'une consultation publique, ouverte jusqu'au 15 juin, afin de faire
évoluer le protocole de mesure de l'exposition des individus aux ondes
électromagnétiques.
«Dans le cadre de ses missions, l’ANFR veille
au respect des valeurs limites d'exposition du public aux champs
électromagnétiques qui sont fixées par un décret», rappelle dans un
communiqué l'agence, qui se doit d'actualiser le protocole de mesure en
fonction des évolutions technologiques.
Alors que la dernière
version du protocole de mesure avait été publiée au Journal Officiel en
août 2011, la modification récente d'une norme européenne rend
nécessaire une actualisation, «en particulier pour mieux évaluer le
niveau d'exposition à puissance maximale des réseaux de téléphonie
mobile 4G et pour permettre la mesure des ondes émises par les réseaux
locaux sans fil, en prenant en compte toutes les versions du Wifi».
«En
outre, dans un souci d'amélioration de la qualité des résultats, il est
proposé que l'évaluation maximale par extrapolation de l'exposition
soit fondée sur des coefficients réels, correspondant aux antennes qui
desservent la zone où la mesure est réalisée» et non plus sur un
coefficient moyen au niveau national, précise l'ANFR.
Pour y
parvenir, les quatre opérateurs présents en France seront donc associés à
ce nouveau dispositif, censé renforcer la fiabilité des mesures.
A
l'issue de la consultation publique, une synthèse des réponses sera
publiée sur le site internet www.anfr.fr, préalablement à l’entrée en
vigueur du nouveau protocole.
L'ANFR gère le dispositif national
de mesure des champs électromagnétiques qui permet à toute personne de
demander gratuitement une mesure, aussi bien dans les locaux
d’habitation que dans les lieux accessibles au public.
Elle
contrôle également le DAS (Débit d’absorption spécifique) des terminaux
mobiles qui sont mis en vente sur le marché français
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire