C'est
sur les côtes de la Sardaigne, à Porto Torres que Novamont a ouvert en
2011 la bioraffinerie Matrica où l'on fabrique un bioplastique de
nouvelle génération grâce à la culture du chardon. Contrairement à ce
que l'on pourrait croire, cette plante n'a rien d'une mauvaise herbe. Sa
graine a en effet la capacité de produire une huile d'où est extrait
l'acide azelaïque, une substance permettant de remplacer des compléments
d'origine pétrolière dans la conception des bioplastiques à base
d'amidon fabriqués par l'entreprise. Grâce à une structure chimique
simple et une combinaison adaptée, ce composé d'origine végétale
favorise la biodégradation du plastique.
En partenariat avec des agriculteurs, 500 hectares de chardons sont cultivés au service de la chimie verte mais aussi pour l'alimentation énergétique de l'usine grâce aux tiges de ces plantes. Novamont souhaite aller jusqu'à 4.000 hectares pour augmenter sa production et être autonome en énergie grâce à la biomasse. Si l'on pourrait croire à une concurrence avec les cultures alimentaires, l'entreprise, elle, affirme développer cette production sur des terres abandonnées en raison de leur manque de rentabilité.
Les bioplastiques comme alternative aux emballages classiques ?
Alors que les déchets plastique mettent des centaines d'années à se dégrader dans l'environnement, et que la France s'apprête à interdire les sacs plastique à usage unique, certains bioplastiques d'origine végétale permettent eux de fabriquer des sacs ou des emballages biodégradables et compostables. A Milan, où l'on pratique la collecte des biodéchets, ils sont utilisés comme sacs poubelles pour les déchets organiques.
Mais pour le moment, ces produits représentent moins d'1% du marché du plastique traditionnel en raison de leur coût, deux à trois fois plus cher que leur équivalent d'origine fossile.
Marie Jo Sader, journalisteEn partenariat avec des agriculteurs, 500 hectares de chardons sont cultivés au service de la chimie verte mais aussi pour l'alimentation énergétique de l'usine grâce aux tiges de ces plantes. Novamont souhaite aller jusqu'à 4.000 hectares pour augmenter sa production et être autonome en énergie grâce à la biomasse. Si l'on pourrait croire à une concurrence avec les cultures alimentaires, l'entreprise, elle, affirme développer cette production sur des terres abandonnées en raison de leur manque de rentabilité.
Les bioplastiques comme alternative aux emballages classiques ?
Alors que les déchets plastique mettent des centaines d'années à se dégrader dans l'environnement, et que la France s'apprête à interdire les sacs plastique à usage unique, certains bioplastiques d'origine végétale permettent eux de fabriquer des sacs ou des emballages biodégradables et compostables. A Milan, où l'on pratique la collecte des biodéchets, ils sont utilisés comme sacs poubelles pour les déchets organiques.
Mais pour le moment, ces produits représentent moins d'1% du marché du plastique traditionnel en raison de leur coût, deux à trois fois plus cher que leur équivalent d'origine fossile.
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