vendredi 1 janvier 2016

SeaWorld défend son élevage d’orques en captivité devant la justice

SeaWorld a porté plainte mardi 29 décembre contre la commission californienne du littoral, qui a émis il y a deux mois une décision menaçant ainsi son spectacle phare.

En octobre, l’organisme gouvernemental avait, en effet, conditionné un permis d’expansion des bassins où vivent les cétacés du parc à la fin de leur élevage en captivité.
Le parc aquatique de San Diego, le deuxième plus important du groupe, a gagné une grande partie de sa réputation grâce à un numéro où ces animaux marins sautent, nagent et font des figures chorégraphiées. La fin de l’élevage en captivité signe de facto l’arrêt de mort de ce dernier.
Au début du mois de novembre, SeaWorld a annoncé qu’il allait les annuler pour les remplacer progressivement par des attractions éducatives à partir de 2017, ce que réclamaient les défenseurs des animaux.

Sous le feu des critiques depuis 2013

Dans sa plainte, le groupe argue que « la commission du littoral n’a pas l’autorité juridique ou l’expertise pour dicter la manière dont il faut prendre soin, nourrir ou élever des animaux en captivité ». Et d’ajouter que l’organisme n’a autorité que « sur l’environnement marin ou côtier y compris l’accès du grand public » au littoral. Des arguments contredits par les défenseurs des animaux comme l’association People for the Ethical Treatment of Animals (PETA).
Des responsables de SeaWorld avaient préalablement accepté la demande de la commission de ne pas augmenter la population d’orques du parc, sauf dans les cas d’occasionnelles naissances en captivité ou sauvetages au large. Ils affirment qu’aucun cétacé n’a été capturé depuis des décennies.
Le groupe s’est retrouvé sous le feu des critiques et a vu sa fréquentation plonger dans ses onze parcs, particulièrement en Californie, après la diffusion en 2013 du documentaire Blackfish.

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