dimanche 31 mai 2015

Ouverture d’une enquête européenne sur les pratiques de l’industrie solaire chinoise

L’industrie solaire chinoise est dans le viseur de la Commission européenne. Bruxelles a ouvert une enquête sur celle-ci, accusée par des entreprises de l’Union européenne de faire transiter certains de ses produits par Taïwan et par la Malaisie pour ne pas payer de droits de douane.
Une plainte a été déposée au printemps par la firme allemande SolarWorld. « Ils falsifient l'origine des produits, ce qui est de la fraude douanière et doit cesser », a dénoncé Milan Nitzschke, président d'EU ProSun, qui rassemble de nombreuses sociétés du secteur.

Mesures contre le « dumping »

« La Commission a conclu qu’il existe suffisamment de preuves pour justifier l’ouverture [d’investigations] », rapporte l’exécutif européen dans son Journal officiel. Ces dernières pourraient donner lieu à l’adoption de nouvelles mesures contre le « dumping » – c’est-à-dire les pratiques commerciales contraires à l’esprit de la concurrence – pour les importations de panneaux solaires venant de Taïwan.
Depuis la fin de 2013, l’UE a déjà mis en place des dispositifs à l’encontre des producteurs chinois, notamment sous forme de taxes dont le taux moyen est de 47,7 %. Ils s'appliquent à un tiers des producteurs jusqu'à la fin de 2015 et peuvent être prolongés.
Le secteur du solaire en Europe a été sévèrement affecté par ces pratiques, relève EU ProSun, soulignant que de nombreuses entreprises ont mis la clé sous la porte. La « fraude massive » a fait perdre « plus de 500 millions d'euros de chiffre d'affaires aux Etats membres », estime le groupement d'entreprises.


Bruxelles ouvre une enquête contre les pratiques de l'industrie solaire chinoise

 La Commission européenne a ouvert une enquête contre l'industrie solaire chinoise, accusée par des entreprises de l'UE de faire transiter certains de ses produits via Taïwan et la Malaisie pour ne pas payer de droits de douane, indique vendredi le Journal officiel de l'Union européenne.

«La Commission a conclu qu'il existe suffisamment de preuves pour justifier le lancement d'une enquête», indique l'exécutif européen dans le JO.
Une plainte avait été déposée au printemps par l'entreprise SolarWord, qui accuse la Chine d'expédier composants et cellules photovoltaïques vers Taïwan ou la Malaisie, afin d'éviter de payer les droits de douane.
«Les fabricants solaires chinois contournent les mesures anti-dumping de l'UE en exportant leurs produits en premier lieu vers la Malaisie et Taïwan avant qu'ils ne soient importés en Europe. Ils falsifient l'origine des produits, ce qui est de la fraude douanière et doit cesser», a estimé Milan Nitzschke, président de EU ProSun, qui rassemble de nombreuses entreprises du secteur.
Face aux pratiques des producteurs solaires chinois, l'UE impose déjà depuis fin 2013 des mesures contre le dumping et les subventions sous forme de taxes dont le taux moyen est de 47,7%. Ces mesures s'appliquent à un tiers des producteurs chinois, jusqu'à fin 2015 et peuvent être prolongées.
Le secteur en Europe a été sévèrement affecté par ces pratiques, souligne EU ProSun, soulignant que de nombreuses entreprises ont mis la clé sous la porte. La «fraude massive» des producteurs chinois a fait perdre «plus de 500 millions d'euros de chiffres d'affaires aux Etats membres», estime le groupement d'entreprises.
L'enquête pourrait donner lieu à l'adoption de mesures contre le dumping pour les importations de panneaux solaires venant de Taïwan et de Malaisie.

 

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