Plusieurs milliers de victimes de l'amiante ont manifesté ce samedi à Paris, de la Tour Montparnasse jusqu'au Palais de justice, pour réclamer «la punition des responsables». Venus de toute la France, les manifestants, qui répondaient à l'appel de l'Association nationale des victimes de l'amiante (Andeva), réclament «un procès pénal» et une meilleure «prévention» contre ce risque qui reste «actuel». ontparnas
En tête de défilé, des proches de victimes, notamment des veuves, tenaient des portraits de personnes décédées à la suite de leur exposition à l'amiante. Certains manifestants étaient vêtus de noir et de blanc, le noir pour symboliser la justice, le blanc pour le désamiantage. «Pour la justice contre l'oubli», proclamaient des banderoles.
3000 victimes de l'amiante décèdent chaque année en France
La manifestation vise à «montrer à l'opinion publique et aux responsables politiques que les victimes de l'amiante attendent toujours la tenue d'un procès pénal», a souligné l'Andeva, rappelant que cela faisait dix-sept ans que les premières plaintes avaient été déposées. Toujours selon l'association, des dizaines de milliers de personnes ont été empoisonnées par l'amiante et 3000 victimes décèdent chaque année en France. Les manifestants se sont allongés sur la chaussée place Saint-Michel pour dire «que 3000 morts par an, ce n'est pas rien», a souligné François Desriaux, vice-président de l'association.
Selon lui, «le risque amiante n'est pas de l'histoire ancienne, il est toujours d'actualité». C'est pourquoi «le cortège part de la Tour Montparnasse», où des dépassements répétés de seuils autorisés de poussière d'amiante ont été signalés.
En juin, la société Amundi, filiale du Crédit Agricole, avait d'ailleurs évacué ses salariés en raison de ce danger. «La mobilisation est le seul moyen d'infléchir la passivité des autorités», a lancé, au départ de la manifestation, l'une des salariés d'Amundi.
En août, la préfecture de Paris avait brandi la menace d'évacuations de locaux de la tour, qui abrite quelque 5000 salariés.
«Cela fait des années qu'elle aurait dû être désamiantée, mais, entre le contournement de la réglementation par les copropriétaires et le laxisme de la préfecture qui a fermé les yeux et accepté de repousser les échéances des travaux, on continue de jouer avec la vie des gens», poursuit l'Andeva.
«Il faudrait faire un effort supplémentaire en matière de prévention, de respect de la réglementation» et également de «formation de ceux qui font des travaux de désamiantage» et qui parfois «ne savent pas qu'ils sont exposés», a souligné François Desriaux.
3000 victimes de l'amiante décèdent chaque année en France
La manifestation vise à «montrer à l'opinion publique et aux responsables politiques que les victimes de l'amiante attendent toujours la tenue d'un procès pénal», a souligné l'Andeva, rappelant que cela faisait dix-sept ans que les premières plaintes avaient été déposées. Toujours selon l'association, des dizaines de milliers de personnes ont été empoisonnées par l'amiante et 3000 victimes décèdent chaque année en France. Les manifestants se sont allongés sur la chaussée place Saint-Michel pour dire «que 3000 morts par an, ce n'est pas rien», a souligné François Desriaux, vice-président de l'association.
Selon lui, «le risque amiante n'est pas de l'histoire ancienne, il est toujours d'actualité». C'est pourquoi «le cortège part de la Tour Montparnasse», où des dépassements répétés de seuils autorisés de poussière d'amiante ont été signalés.
En juin, la société Amundi, filiale du Crédit Agricole, avait d'ailleurs évacué ses salariés en raison de ce danger. «La mobilisation est le seul moyen d'infléchir la passivité des autorités», a lancé, au départ de la manifestation, l'une des salariés d'Amundi.
En août, la préfecture de Paris avait brandi la menace d'évacuations de locaux de la tour, qui abrite quelque 5000 salariés.
«Cela fait des années qu'elle aurait dû être désamiantée, mais, entre le contournement de la réglementation par les copropriétaires et le laxisme de la préfecture qui a fermé les yeux et accepté de repousser les échéances des travaux, on continue de jouer avec la vie des gens», poursuit l'Andeva.
«Il faudrait faire un effort supplémentaire en matière de prévention, de respect de la réglementation» et également de «formation de ceux qui font des travaux de désamiantage» et qui parfois «ne savent pas qu'ils sont exposés», a souligné François Desriaux.
LeParisien.fr
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