Incroyable aspirine. Dans la pharmacopée mondiale, elle tient une place unique. Quel autre remède antique, né il y a trois mille cinq cents ans de la feuille et de l'écorce du saule blanc, deviendra, en 1899, un médicament : l'acide acétylsalicylique ? Quelle autre molécule connaîtra un tel succès comme anti-inflammatoire et antidouleur, jusqu'en 1950, avant de subir une telle chute ? Quelle autre renaîtra, plus vivace que jamais, comme arme de prévention des risques cardio-vasculaire ? Et quelle autre pourrait nous surprendre encore, après plus de cent dix ans d'évaluation chez l'homme ?
> Les formidables métamorphoses de la feuille de saule
L'aspirine embarrasse pourtant la communauté médicale. Ses effets dans la prévention de cancers digestifs semblent aujourd'hui admis. Mais alors que des recommandations internationales devraient être bientôt publiées, les experts s'interrogent encore : les "promesses anticancer" de l'aspirine surpassent-elles le risque de saignement lié à ce médicament ? Et, si oui, dans quels groupes de personnes ?
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