mardi 21 avril 2015

Au large des Canaries, un chalutier russe déverse son fuel dans l’océan

Cinq jours après le naufrage d’un chalutier russe, l’Oleg-Naydenov, du fuel continuait de s’échapper dimanche 19 avril de son épave, qui gît à 2 400 mètres de profondeur et à seulement 24 kilomètres de la côte et des dunes paradisiaques de Maspalomas, au sud de l’île de Gran Canaria. Selon les estimations espagnoles, le navire transportait environ 1 400 tonnes de combustible dans ses réservoirs lorsqu’il a d’abord pris feu, le 11 avril, dans le port de la ville de Las Palmas, puis coulé, le 15 avril, après avoir été remorqué au large par les autorités portuaires.
Selon l’organisation écologiste Greenpeace, qui a effectué un survol de la zone samedi, une nappe de 70 kilomètres de long de fuel et d’huile s’éloigne, en direction du sud-ouest, de la côte mauritanienne et des îles du Cap-Vert. Les autorités ont décidé d’interdire, dimanche, tout survol de la zone.
Alors que le mauvais temps complique la collecte du fuel par les quatre bateaux antipollution dépêchés sur place par le ministère de l’équipement espagnol, la polémique ne cesse d’enfler en Espagne, où la gestion de la catastrophe est mise en cause. « C’est comme si aucune leçon n’avait été tirée de la catastrophe du Prestige, c’est la même maladresse, s’insurge Julio Barea, porte-parole de Greenpeace en Espagne. On voit bien que l’Espagne n’est toujours pas préparée : où sont les plans de gestion d’urgence, où sont les ports refuges ? »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire