samedi 25 avril 2015

Autant en rapporte le vent

Si, en Allemagne, l’avenir du charbon est incertain et suscite de fortes tensions, comme en témoignent les deux grandes manifestations – des pro et des anti – prévues samedi 24 avril, l’énergie éolienne devrait être la grande gagnante de la sortie du nucléaire, programmée pour 2022. Et le nord du pays, là où soufflent les vents les plus forts, entend bien tirer partie de ce tournant.
Avec ses colonnes de marbre gris et ses bureaux panoramiques dotés d’équipements électroniques dernier cri, le nouveau siège de la société wpd semble indiquer que celle-ci n’est pas dans le besoin. Son activité ? Brasser du vent. Au sens littéral du terme. Basée à Brême, cette entreprise, qui emploie plus de 800 salariés, se définit comme le leader allemand du « wind management », la gestion du vent.
Présente dans plus de quinze pays (dont la France), elle est de ces acteurs encore peu connus, qui devraient profiter de l’essor de l’éolien. Repérer des terrains, trouver des investisseurs, monter les dossiers, construire les parcs, les mettre en service, vendre l’électricité… wpd, créée en 1996, est passée maître dans l’art d’exploiter le vent.
Si elle réalise l’essentiel de son activité dans l’éolien terrestre, l’entreprise mise aussi beaucoup sur l’offshore, « un secteur où les rendements doivent être à deux chiffres pour attirer les investisseurs, car les risques sont élevés », explique Achim Berge Olsen, le directeur général de la société.
L’offshore coûte cherCette technique, qui émerge en France, se développe rapidement outre-Rhin.

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