Leur passion les avait poussés dans l’illégalité : un réseau de trafiquants de petits singes a été arrêté à Limoges dans le courant de la semaine dernière, rapporte Le Parisien. Quatre personnes, dont une femme qui était à la tête de l’organisation, ont été interpellées par les gendarmes de la Haute-Vienne. Ils revendaient des petits singes, ouistitis ou tamarins notamment, entre 3.000 et 5.000 euros en moyenne.
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« Elle a peu à peu basculé dans l’illégalité »
C’est une petite annonce sur un site Internet qui a mis la puce à l’oreille d’un agent de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONFCS). En remontant la piste des vendeurs de ouistitis à pinceaux blanc, les enquêteurs ont pu démanteler le trafic de ces animaux, dont le commerce est totalement interdit par la Convention de Washington. « Ces passionnés avaient mis en place un système d’échange et de vente d’animaux exotiques, explique un membre de l’ONFCS au Parisien. Ces petits primates se monnayent en moyenne entre 3.000 et 5.000 euros, mais les prix peuvent grimper jusqu’à 15.000 euros pour le tamarin pinché. »Au moins neuf singes ont été échangés dans le cadre de ce trafic, dont cinq ont pu être récupérés par les gendarmes. Les quatre personnes interpellées ont été relâchées après avoir reconnu les faits. La femme à la tête du réseau risque jusqu’à un an de prison et 15.000 euros d’amende. « Depuis toute petite, elle rêvait de posséder un singe à la maison. Elle était tellement passionnée qu’elle a peu à peu basculé dans l’illégalité », poursuit l’agent de l’ONFCS.
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