L’Alberta, première province canadienne
en termes d’émissions de gaz à effet de serre, compte doubler le
montant de la taxe carbone qu’elle impose aux plus gros pollueurs qui
exploitent son sous-sol, la troisième réserve d’or noir de la planète, a
annoncé le gouvernement provincial jeudi 25 juin.
Actuellement, les entreprises produisant plus de 100 000 tonnes de dioxyde de carbone par an doivent réduire l’intensité de leurs émissions de 12 %. Si elles n’y parviennent pas, elles doivent payer une taxe de 15 dollars canadiens (11 euros) pour chaque tonne excédentaire.
Le nouveau gouvernement de centre-gauche de la province, qui a mis fin en mai à quarante-quatre ans de règne conservateur dans cette province de l’Ouest canadien, a annoncé que les entreprises devront, à compter de 2017, réduire de 20 % l’intensité de leurs émissions et que le prix de la taxe pour les contrevenants passera à 30 dollars la tonne.
Elle a également annoncé la formation d’un groupe de consultation sur
l’environnement qui débattra avec les acteurs du secteur pour établir « une proposition préliminaire » pour la province avant la conférence de l’ONU sur le climat à Paris en décembre.
L’organisation Greenpeace a salué les intentions de la province, tout en tempérant : « A terme, toute politique climatique crédible sera jugée en fonction des réductions d’émissions de gaz à effet de serre qu’elle permet et non simplement sur le ralentissement de leur augmentation ».
Selon un rapport du gouvernement canadien, l’industrie pétrolière représentait un quart des 726 millions de tonnes de GES émis au Canada en 2013. Le Canada, qui a raté jusqu’ici tous ses objectifs de réduction de GES, s’est engagé à réduire de 30 % ses émissions d’ici 2030 par rapport à 2005 en préparation de la conférence de Paris.
Actuellement, les entreprises produisant plus de 100 000 tonnes de dioxyde de carbone par an doivent réduire l’intensité de leurs émissions de 12 %. Si elles n’y parviennent pas, elles doivent payer une taxe de 15 dollars canadiens (11 euros) pour chaque tonne excédentaire.
Le nouveau gouvernement de centre-gauche de la province, qui a mis fin en mai à quarante-quatre ans de règne conservateur dans cette province de l’Ouest canadien, a annoncé que les entreprises devront, à compter de 2017, réduire de 20 % l’intensité de leurs émissions et que le prix de la taxe pour les contrevenants passera à 30 dollars la tonne.
Règles actuelles peu efficaces
« Si l’Alberta veut plus d’accès aux marchés internationaux » pour son pétrole, « il va falloir que nous contribuions à résoudre un des problèmes mondiaux les plus importants, celui du changement climatique », a dit la ministre de l’environnement de la province, Shannon Phillips, en justifiant ces nouvelles règles. Les règles actuelles, a-t-elle poursuivi, n’ont pas permis à la province de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES), qui ont atteint 267 millions de tonnes en 2013.L’organisation Greenpeace a salué les intentions de la province, tout en tempérant : « A terme, toute politique climatique crédible sera jugée en fonction des réductions d’émissions de gaz à effet de serre qu’elle permet et non simplement sur le ralentissement de leur augmentation ».
Selon un rapport du gouvernement canadien, l’industrie pétrolière représentait un quart des 726 millions de tonnes de GES émis au Canada en 2013. Le Canada, qui a raté jusqu’ici tous ses objectifs de réduction de GES, s’est engagé à réduire de 30 % ses émissions d’ici 2030 par rapport à 2005 en préparation de la conférence de Paris.
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