mercredi 20 novembre 2013

Amiante : arrêtons le fléau maintenant 15/11/2013 17:28 (Par Jean-Charles BATENBAUM)


Amiante : arrêtons le fléau maintenant

Aline ARCHIMBAUD, députée Europe Ecologie, les Verts, vient de lancer une campagne de sensibilisation contre l’Amiante.


« La communication de l'Union sociale pour l'habitat (USH), qui regroupe 760 organismes HLM doit interpeller les décideurs de notre pays. C'est une question très importante à laquelle j'ai l'intention, avec d'autres sénateurs, de travailler », a-t-elle déclaré à cet effet.
Les effets de l'amiante sont désormais parfaitement bien connus. Selon l’InVs, il s’agit des effets d'une exposition professionnelle, car les effets qui sont liés aux expositions passives, le travail dans des locaux floqués par exemple, sont moins bien connus.
Amiante : arrêtons le fléau maintenant
L'amiante est à l'origine de maladies bénignes mais aussi de maladies malignes particulièrement redoutables, les fibres retenues dans les poumons pouvant interagir localement avec les tissus et provoquer une inflammation du poumon et/ou du tissu qui l'enveloppe, la plèvre.
Ces maladies ont un bilan humain considérable. Non seulement 35.000 personnes sont mortes, en France, d'une maladie de l'amiante, entre 1965 et 1995, mais entre 50.000 et 100.000 décès sont encore attendus d'ici 2025. Selon l'Organisation internationale du travail, 100.00 personnes meurent chaque année, dans le monde, du fait de l'amiante.
Pour Aline ARCHIMBAUD, le chiffre 7 logements HLM sur 10 contenant de l'amiante nous rappelle, s'il en est besoin, l'enjeu majeur du desamiantage en France, qui concerne également des écoles, collèges et lycées, des hôpitaux, etc. Avoir conscience des sommes colossales que l'éradication de l'amiante nécessitera ne doit pas détourner notre attention du fait qu'il faille travailler sans relâche dans cet objectif.
Elle déclare dans un communiqué de presse : « Comme pour le diesel ou la présence massive et croissance des perturbateurs endocriniens dans notre environnement, la présence d'amiante dans de trop nombreuses habitations et lieux publics ou de travail souligne à quel point il est nécessaire d'engager une politique de santé publique qui investisse dans la prévention plutôt que de tout miser sur le curatif ou de sacrifier, au nom de l'emploi, les questions de santé. C'est ce qui a malheureusement été fait pendant des décennies à propos de l'amiante. Et nous en payons encore aujourd'hui et pour des années les conséquences ».
En France, l’Amiante serait responsable de 10 à 20% des cancers du poumon et pourrait provoquer 100.000 décès d'ici à 2025, selon les autorités sanitaires.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire