dimanche 10 novembre 2013

Chiffres et données de l'environnement, pour comprendre les enjeux liés à l'environnement

Chiffres et données sur l'agriculture, pour comprendre les enjeux liés à l'agriculture


Selon la SIWI, la FAO et l'IWMI, dans le monde, 50% de la nourriture produite est jetée 

Les données sur l'agriculture en France

Avec 80.000 tonnes de matières actives commercialisées en 2005, la France est le 3ème consommateur mondial de pesticides et le 1er consommateur européen.
Avec 2 % de surfaces agricoles en agriculture biologique, la France n’arrive qu’en 9e position au classement européen.
Sur les 60 millions de poules élevées en France, seulement 5 millions vivent en liberté.
Plus de 50% des fruits, légumes et céréales produits par l’agriculture intensive contiennent des pesticides.
Dans plus de 80% des cas, les tomates contiennent des résidus de pesticides, une pomme subit 27 traitements de pesticides en moyenne.
Sur les bassins Rhône-Méditerranée et de Corse 82 % des points de suivi « eaux souterraines » et 94 % des points de suivi « cours d’eau » ont présenté en 2008 une contamination par les pesticides.
A ce jour, en France, l’agriculture consomme plus de 70% de l’eau tous les ans.
Sur les bassins Rhône-Méditerranée et de Corse 220 captages en eau potable sont dégradés par les pesticides et les nitrates.
Pour couvrir la consommation annuelle de carburant des Français avec 100% d’agrocarburant, cela nécessiterait de cultiver 118% de la surface totale de la France en tournesol.

Les données sur l'agriculture dans le monde

Les agrocarburants devront représenter 10% de la consommation des carburants en Europe en 2020, un objectif voulu par l’Union Européenne.
L’utilisation accrue des agrocarburants pourrait permettre d’économiser 500 millions de tonnes de CO2 par an, un sujet qui reste controversé en raison notamment de la déforestation en Indonésie et en Malaisie pour leur production, et de l’utilisation de terres agricoles qui pourraient servir aux cultures alimentaires.
Quatre-vingt pour cent des espèces végétales dépendent directement de la pollinisation par les insectes, et notamment les abeilles.
Pour Albert Einstein, « si les abeilles venaient à disparaître, l'humanité n'aurait plus que quatre années devant elle. » Actuellement, dans tous les pays industrialisés, les abeilles connaissent une surmortalité de 30 à 40% tous les ans.
L’élevage industriel produit 74% de la viande de volaille, 50% de la viande de porc, 43% de la viande de bœuf et 68% des œufs consommés dans le monde.
Aux Etats-Unis, l’élevage consomme 8 fois plus d’antibiotique que les humains.
La culture du coton consomme à elle seule plus de 25% des pesticides utilisés dans le monde, mais aussi des métaux lourds dont le mercure.
1 kilo de riz cultivé émet en moyenne 120 grammes de méthane, ce qui représente à l’échelle du globe 60 millions de tonnes de méthane par an.
L’agriculture serait responsable de 30% des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde.
Les ruminants domestiques, lorsqu’ils digèrent, émettent des gaz. Ils « produisent » ainsi 80 millions de tonnes de méthane par an. Au total, l’élevage est responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre.
La sécheresse serait à l'origine de la crise alimentaire majeure que connaît le monde sur la période 2007/2008, selon l'ISDR.
Selon la SIWI, la FAO et l'IWMI, dans le monde, 50% de la nourriture produite est jetée, entraînant des crises de l’eau et de faim.
Quelque 520 millions d’individus dépendent des pêches et de l’aquaculture comme source de protéines et de revenus. Pour 400 millions d’entre eux - les plus pauvres - le poisson assure au moins la moitié de leurs apports protéiques d’origine animale et minéraux.

Chiffres et données sur l'air, pour comprendre les enjeux liés à l'air


Chaque année, plus de 400.000 chinois meurent prématurément en raison de la pollution de l'air.

Les données sur l'air en France

En France, selon la DRESS, si les niveaux moyens annuels de PM10 étaient ramenés à 20 μg/m3, environ 1 900 décès seraient potentiellement évitables.
L'Ile-de-France émet deux fois moins d'oxydes d'azote par habitant mais quatre fois plus par km2 que la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
L’ozone a provoqué la mort prématurée de 21.000 personnes en France en 2000. Ce chiffre devrait être multiplié par 4 d’ici 2030 selon l’OCDE.
Un cycle de décollage/atterrissage sur la plate-forme de Roissy-Charles de Gaulle émet de l'ordre de 15 kg d'oxydes d'azote, 5 kg d'hydrocarbures et 23 kg de monoxyde de carbone.
La France est le 3ième pays le plus touché par la pollution atmosphérique liée aux particules en suspension en Europe.

Les données sur l'air dans le monde

Les émissions de CO2 par trajet sont de 173 g/km par voyageurs qui utilisent l’avion, de 150g/km pour les voitures individuelle, de 66,7 g/km par voyageurs qui utilisent le bus, de 2 g/km par voyageurs qui utilisent le train, et de 0,6 g/km par voyageurs qui utilisent le tramway !
Depuis 1990, le secteur des transports en Europe a vu ses émissions de CO2 augmenter de 26%.
Selon l’OMS, environ 500.000 personnes meurent chaque année à cause des rejets polluants liés à la voiture.
Chaque année, ce sont plus de 400.000 chinois qui meurent prématurément en raison de la pollution de l'air.
Le « smog » hivernal survenu à Londres en 1952, jugé responsable d'un excès de 3500 à 4000 décès pour une population exposée de l'ordre de 8 millions de personnes.
Le remplacement de 20% des voyages d’affaires par des vidéoconférences permettrait de réaliser une économie annuelle d’environ 25 millions de tonnes équivalent CO2.

Chiffres et données sur les catastrophes, pour comprendre les enjeux liés à aux catastrophes


Sur les huit dernières années, le nombre de morts liées aux catastrophes naturelles a été multiplié par 3 

Les données sur les catastrophes en France

La canicule de 2003 a fait quelque 15.000 morts en France et 30.000 dans toute l’Europe.

Les données sur les catastrophes dans le monde

En 2008, la base de données spécialisée EM-DAT a recensé 354 catastrophes naturelles qui ont affecté 214 millions de personnes dans le monde et qui en ont tué 235.000.
Le 26 décembre 2004 a eu lieu au large de l'île indonésienne de Sumatra un séisme d'une magnitude de 9,1 à 9,3. Ce tsunami de 2004, qui a frappé l'Indonésie, les côtes du Sri Lanka et du sud de l'Inde, ainsi que le sud de la Thaïlande et l'île touristique de Phuket, fera, selon le bilan officiel du 26 juin 2005, au moins 222.046 morts et disparus.
L’ouragan Katrina, qui a touché la Nouvelle-Orléans en 2005, est responsable de la mort ou de la disparition de plus de 2.000 personnes.
Le nombre de décès et de pertes économiques liés à des catastrophes naturelles a très fortement augmenté en 2008. Sur les huit dernières années, le nombre de morts liées aux catastrophes naturelles a été multiplié par 3, passant de 66.000 en moyenne par an à 225.800 selon la Banque mondiale.
Les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles totalisent 190 milliards de dollars, soit plus du double de la moyenne annuelle (81 milliards de dollars) enregistrée sur la même période.
L’Asie reste le continent le plus touché par les catastrophes naturelles. Plus de 75% des personnes tuées au cours de la dernière décennie se trouvait en Asie.
Dans les pays en développement, seules 3 % des pertes potentielles sont assurées contre les catastrophes naturelles, contre 45 % dans les pays développés. On estime que plus de 3,4 milliards de personnes dans le monde sont exposées à au moins un risque de catastrophe naturelle ; 770 millions se trouvant sous la menace de plusieurs.
Entre 1974 et 2003, les dix catastrophes qui ont affecté le plus grand nombre de personnes ont eu lieu en Inde ou en Chine.
En 2008, 99% des victimes de catastrophes naturelles se trouvaient dans des pays en développement, et seuls 3% des pertes économiques assurées étaient localisées dans ces mêmes pays.

Chiffres et données sur le climat, pour comprendre les enjeux liés au climat


On estime qu’au-delà de deux degrés, les équilibres majeurs du climat seront probablement déstabilisés de manière profonde et irréversible.

Les données sur le climat en France

Selon le site du Ministère du Développement Durable, une hausse de 4°C et plus serait catastrophique pour la planète.
Une évaluation réalisée par l'ONERC indique que les coûts annuels des impacts du changement climatique pour la France pourraient atteindre plusieurs milliards d’euros par an, si aucune mesure d’adaptation ne venait à être prise.
Le réchauffement constaté en France métropolitaine au cours du XXe siècle est d’environ 30% plus important que le réchauffement moyen sur le globe. La température moyenne annuelle a augmenté de 0,95°C en France métropolitaine, pour 0,74°C sur le globe. Si cette tendance devait se poursuivre dans les mêmes proportions ceci impliquerait qu’un réchauffement de 2°C du globe se traduirait en France par un réchauffement de près de 3 °C ou, dans le cas le plus pessimiste, qu’un réchauffement global de 6 °C donnerait un réchauffement chez nous de 8°C.
Selon Greenpeace, en France, si rien n’est fait aujourd’hui pour limiter le réchauffement climatique, d’ici à la fin de ce siècle, les vignes se déplaceront de 1000 kilomètres au-delà de leur limite traditionnelle.

Les données sur le climat dans le monde

Les phénomènes météorologiques extrêmes ont touché 55 millions de personnes en 2009
Selon le British Met Office la température moyenne entre 1961 et 1990 était de 14,0 °C. La température moyenne mondiale pour 2010 pourrait atteindre 14,58 °C, la plus chaude jamais enregistrée. L'année la plus chaude enregistrée à ce jour est 1998, avec une température moyenne de 14,52 °C, une année dominée par une forte amplitude du phénomène El Niño.
On estime qu’au-delà de deux degrés, les équilibres majeurs du climat seront probablement déstabilisés de manière profonde et irréversible.
Le changement climatique que nous connaissons actuellement est beaucoup plus rapide que tous ceux qui l’ont précédé au cours des 50 derniers millions d’années.
Selon l'ONU, 1°c d’élévation des températures coûtera quelque 2.000 milliards de dollars à la communauté internationale.
-19°C est la température moyenne qu’il ferait sur Terre en l’absence de tout effet de serre.
La déforestation représente presque 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit plus que les émissions des Etats-Unis ou du secteur du transport.
Les glaciers ont reculé d'environ 500 mètres depuis le début de l'ére industrielle.
Dans la Cordillera Blanca (Pérou), jusqu’à 69 % de diminution du ruissellement est due à une diminution de 75 % de la zone glaciaire.
Selon le Centre américain de données sur la neige et la glace (NCIDS) la Banquise arctique estivale est menacée de disparition d’ici à 2030.
En raison de la montée des eaux, sous l'effet du réchauffement climatique, 1 centimètre de hauteur en plus correspond à un mètre de côte en moins.
Si les glaciers terrestres fondent en totalité, ils feront monter le niveau de la mer de 50 centimètres. Si toute la glace du Groenland disparaît, le niveau des mers montera de 7 mètres. Et si les glaces de l’Antarctique venaient à disparaître, la mer monterait de 57 mètres.
Selon le GIEC, après 2030, les températures augmenteront dans une fourchette comprise entre +1,1°c et +6,4°c à l’horizon 2090-2099 par rapport aux températures moyennes de la période 1980-1999, le niveau de la mer augmentant de 18 à 59 cm.
Le niveau des mers pourrait monter de 1 mètre d’ici 2100.
50% de la population mondiale habite à moins de 60 kilomètres des côtes.
Selon un rapport publié en novembre 2009 par l’Institut de recherche sur les impacts du changement climatique de Potsdam (Allemagne), la fonte de la banquise arctique se révèle 40% plus rapide que prévue par le Giec (Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat), les émissions de CO2 ont augmenté de 40 % entre 1990 et 2008, et la montée actuelle du niveau des mers serait supérieure de 80 % aux prévisions passées, et le réchauffement climatique moyen global pourrait atteindre 7°C d'ici 2100.
A l’échelle du globe, blanchir tous les toits permettrait d’économiser 44 milliards de tonnes de CO2 en raison de la quantité d’énergie réfléchie dans l’espace qui diminuerait le réchauffement sous forme de rayonnement infrarouge.
Le gaz carbonique, dont le temps de séjour dans l’atmosphère est supérieur à un siècle, engendre environ 55% de l’effet anthropique. Selon le GIEC, ses émissions ont augmenté de 80% entre 1970 et 2004.
Avec les changements climatiques, le plancton s'est déplacé en 40 ans de 10 degrès de latitude vers le nord, soit 1000 kilomètres, provoquant l'effondrement de stocks de certaines espèces de poisson.
Entre 1905 et 2006, la température moyenne a augmenté de 0,74 °c.
Selon le GIEC, l'élévation de la température moyenne à la surface de la Terre depuis 1910 est de 1°c, la montée des océans de 16 cm en 100 ans et la diminution de la couverture neigeuse dans l’hémisphère Nord de -9% soit de -3 millions de Km2 entre 1950 et 2000.
Selon l'ONU, 1°c d’élévation des températures coûtera quelque 2.000 milliards de dollars à la communauté internationale.
Sur la période 1970-2004, les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont augmentée de 70% passant de 28,7 milliards de tonnes-équivalent CO2 en 1970 à 49 en 2004.
Le niveau moyen de la mer s'est élevé de 1,8 mm par an depuis 1961 et de 3,1 mm par an depuis 1993.
Avec les changements climatiques, les catastrophes naturelles ont tendance à devenir plus intenses, plus fréquentes et plus meurtrières et elles causent des pertes économiques accrues.
Le changement climatique devrait entraîner dans les années à venir 250 millions de réfugiés.
Le remplacement de 20% des voyages d’affaires par des vidéoconférences permettrait de réaliser une économie annuelle d’environ 25 millions de tonnes équivalent CO2.

Chiffres et données sur les déchets, pour comprendre les enjeux liés aux déchets


Tous les ans, ce sont, 20 milliards de tonnes de déchets qui sont déversées dans les océans 

Les données sur les déchets en France

Un français jette en moyenne 1 kg de déchets par jour et le traitement des déchets représente 3 % des émissions de gaz à effet de serre de la France
Selon le Cniid, 90 % des déchets résiduels que nous jetons pourraient être recyclés (27%) ou traités biologiquement (63%).
En France, les coûts moyens de gestion globale des ordures ménagères à la charge des collectivités se situent entre 100 et 175 euros/tonne, soit 30 à 75 euros/habitant/an, déduction faite des recettes industrielles, des subventions et autres soutiens.
Le recyclage des déchets est un secteur qui emploie en France 23.000 personnes au sein de 2.450 PME.
Selon le BRGM, il y a plus de 300.000 sites pollués en France, la plupart de ces sites pollués étant « orphelins ».
En France, 868 millions de tonnes de déchets ont été produites en 2006. Parmi ces déchets, la part des ordures ménagères a doublé en 40 ans.
Les bureaux en chiffres et en France : 19 millions d’emploi de bureau en France avec 1,45 millions de tonnes de déchets papier, soit 75 kg de déchets papier par employé et par an.

Les données sur les déchets dans le monde

Ce sont quelques 2,7 milliards de tonnes de déchets municipaux qui sont générés chaque année par les 27 pays de l’Union Européenne (estimation Eurostat 2006).
En 2007, dans les 27 pays de l’UE, chaque individu produit en moyenne 522 kilogrammes de déchets par an. Ce chiffre connaît, depuis 1996, une faible augmentation avec de légères fluctuations.
En Europe, il y a de grandes disparités en quantité de déchets produites. A titre d’exemples, en 2007, le pays produisant le plus de déchets est la Norvège avec 824 kg par an et par habitant. La République Tchèque avec 294 kg par an et par habitant reste le plus faible pays émetteur de déchets municipaux.
La « Plaque de déchets du Pacifique nord », qui est constituée de déchets de plastique, s’étend sur une superficie de plus de 2700 kilomètres de long en pleine mer.
Une projection de l’Agence Européenne de l’Environnement (2007) prévoit une augmentation de 33% d’ici à 2030 de la production de déchets municipaux dans les quinze états membres les plus anciens de l’UE. Cependant, au sein des nouveaux Etats membres, cette croissance atteindrait 66%.
Tous les ans, ce sont, 20 milliards de tonnes de déchets qui sont déversées dans les océans.


Chiffres et données sur l'eau, pour comprendre les enjeux liés à l'eau


En France, l’agriculture consomme plus de 70% de l’eau tous les ans 

Les données sur l'eau en France

En 2004, 17.300 stations d’épuration ont traités 7 milliards de m3 d’eaux usées (eaux domestiques et eaux pluviales)
En 2008, près de 20 millions d’habitants situés dans 268 communes, en particulier le long de la Seine et sur la côte méditerranéenne, attendent la construction de leur station d’épuration des eaux usées.
En France, le volume d’eau souterraine est estimé à 2000 milliards de mètres cubes. 100 milliards de m3/an de ces eaux s’écoulent vers les sources et les cours d’eau.
Environ 7 milliards de m3/an sont prélevés tous les ans dans les nappes d’eau souterraine, la moitié étant utilisée comme eau potable.
En France, trois quarts des consommateurs d’eau déclarent boire l’eau du robinet.
Alors que la France est le 4ème consommateur mondial de médicaments, avec plus de 3000 médicaments humains et 300 médicaments vétérinaires disponibles sur le marché, la présence de résidus de médicaments dans l’environnement est devenue un problème de santé publique.
En France, les concentrations de résidus médicamenteux dans l’eau peuvent atteindre plusieurs centaines de microgrammes par litre dans les effluents et les eaux résiduaires. Ces concentrations de résidus médicamenteux dans les eaux superficielles, souterraines et de consommation peuvent atteindre quelques nanogrammes.
La consommation de l’eau en France se répartie ainsi : 39 % pour les bains et les douches ; 20 % pour les WC ; 12 % pour le linge ; 10 % pour la vaisselle ; 6 % pour la préparation de la nourriture ; 6 % pour les usages domestiques divers ; 6 % pour le lavage de la voiture et l’arrosage du jardin ; 1 % pour l’eau potable.
En 2006, 522 communes françaises étaient hors normes par rapport à la directive européenne sur les eaux résiduaires. Ce point particulier est actuellement traité par l’Etat.
A ce jour, en France, l’agriculture consomme plus de 70% de l’eau tous les ans.
On estime qu’en un siècle, en France, près de la moitié des zones humides a disparu.

Les données sur l'eau pour la Méditerranée

En 2000, les pays riverains de la Méditerranée totalisaient 427 millions d’habitants, dont 55% sur la rive Sud.
D'après les projections démographiques du Plan Bleu pour 2025, la population des pays riverains de la Méditerranée devrait atteindre 523 millions d'habitants, dont 60% sur la rive sud.
Plus de 150 millions d'habitants sont concentrés sur les rives de la Méditerranée (auxquels s’ajoutent chaque année quelque 200 millions de touristes).
Le taux d’urbanisation des rives de la Méditerranée qui est de 50 % aujourd’hui, devrait atteindre 80 % dans 20 à 30 ans.
En 2000, 108 millions de personnes dans cette région ont été dans la situation de « stress » hydrique et 45 millions de personnes ont souffert de « pénurie en eau ». Selon différentes études, en 2025, il y aura 63 millions de personnes en situation de pénurie de l’eau.
Le climat méditerranéen, qui compte déjà de courtes périodes de pluie, devrait voir ces précipitations estivales diminuer de 25 %, conséquence des modifications climatiques.
Il semble que les pollutions par hydrocarbures ne soient pas les principales impliquées dans la pollution de la Méditerranée : 80 % des pollutions seraient de source continentale, 70 % des eaux usées déversées chaque année dans la Méditerranée n’étant pas traités.
La Méditerranée supporte 30 % du trafic maritime mondial et 22% du trafic pétrolier.
La mer Méditerranée qui représente 0,7% des mers du globe concentre donc un tiers du trafic maritime mondial !

Les données sur l'eau dans le monde

Près de 75% de la surface du globe est couverte d’eau. La Terre contient 1.424.192.640 km3 d’eau, un volume qui ne varie pas, seul l'état change.
L'acidification des océans a augmenté de 30% depuis le début de la révolution industrielle. Selon la Convention sur la diversité biologique (CDB), d ’ici 2050, l'acidité des océans pourrait augmenter de 150%, un désastre écologique mondial.
La sécheresse serait à l'origine de la crise alimentaire majeure que connaît le monde sur la période 2007/2008, selon l'ISDR.
La demande en eau potable augmente en raison d’une urbanisation accélérée : aujourd’hui 50 % de la population totale vit en ville.
L’usage de l’eau n’est pas efficient : en irrigation traditionnelle, les pertes par évaporation et infiltration s’élèvent à 70 %, sur les réseaux d’eau potable, le taux de fuite est estimé à 50 %. L’agriculture est le premier secteur consommateur d’eau avec 64 % du total.

Chiffres et données sur l'écologie, pour comprendre les enjeux liés à l'écologie


Selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature et des ses ressources (UICN), 17.291 espèces sur les 47.677 espèces répertoriées dans le monde sont menacées d’extinction (Chiffres 2009).

Les données sur l'écologie en France

Selon le CNRS, la biodiversité végétale diminue en Guyane en raison du réchauffement climatique. 20% de la biodiversité guyanaise n’aurait ainsi pas été remplacée en raison du réchauffement climatique.
50% du territoire français serait pollué par les nitrates.
En 30 ans, 30% de la superficie des prairies et 60% des zones humides ont disparus en France.
En France, le nombre des oiseaux communs en milieu agricole a diminué de 30% entre 1989 et 2007.
La vie d’une abeille est relativement courte, 6 semaines. Il faut dire qu’elle se fatigue à la tâche ! Pour polliniser les fleurs qu’elle rencontre dans un périmètre de 2 km, elle peut parcourir 800 km dans sa vie. Et à toute allure, à 30 km/h environ.

Les données sur l'écologie dans le monde

En 30 ans, les ressources naturelles de la planète ont diminué de 30%.
Selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature et des ses ressources (UICN), 17.291 espèces sur les 47.677 espèces répertoriées dans le monde sont menacées d’extinction (Chiffres 2009).
Selon un article publié le 03 novembre 2006 dans la revue Science, des scientifiques américains et canadiens estiment que la date de l’extinction définitive de tous les poissons comestibles sera pour 2048, demain donc …
Le thon rouge de méditerranée devrait disparaître en 2012. La population méditerranéenne de thon rouge a chuté de 80% en seulement 20 ans.
400 millions de tonnes de produits chimiques sont produites chaque année. Ce ne sont pas moins de 1.000 nouvelles substances chimiques qui voient le jour tous les ans.
De 130.000 à 150.000 km2 de forêt disparaissent chaque année, c'est environ 200 km2 de forêts abattus dans le monde par jour ! Environ 13 millions d'hectares de forêts sont détruites dans le monde chaque année, l'équivalent de 36 terrains de football par minute. 250 000 hectares de forêts tropicales disparaissent chaque semaine
Évolution des taux de déforestation en Amazonie brésilienne selon l'Institut national de recherches spatiales (INPE) : 2000 : 18 226 km2 ; 2001 : 18.165 km2 ; 2002 ::21.523 km2 ; 2003 : 25.396 km2 ; 2004 : 27.772 km2 ; 2005 : 19.014 km2 ; 2006 : 14.196 km2 ; 2007 : 11.633 km2 ; 2008 : 12.911 km2 ; 2009 : 7.008 km2.
En 2009, 40 à 70% des oiseaux communs sont en déclin en Europe, et 50 à 85% des habitats abritant la faune et la flore sont dans un état de conservation critique.
Au Canada, l’exploitation des sables bitumineux aurait à la mi-2009 déjà détruit 3.000 km² de forêts et pollué des lacs et des rivières
Les espèces envahissantes constituent une menace croissante pour la biodiversité, l'agriculture et la santé publique. Selon les estimations, les espèces envahissantes coûtent actuellement en Europe entre 10 et 12 milliards d'euros chaque année, ce qui pose également des risques réels pour l'économie.

Chiffres et données sur l'économie, pour comprendre les enjeux liés à l'économie


On estime qu’au-delà de deux degrés, les équilibres majeurs du climat seront probablement déstabilisés de manière profonde et irréversible.

Les données sur l'économie en France

En France, en 2006, les dépenses pour la protection de l’environnement s’élevaient à 36,2 milliards d’euros, soit 2% du PIB.
Les 2/3 des dépenses françaises pour la protection de l’environnement concernent la gestion des déchets et le traitement des eaux usées.
En 2008, avec un prix de l’eau et de l’assainissement à 3,01 € TTC par m3, les particuliers en France font partie de ceux qui paient le moins cher l’eau au sein de l’Union européenne (UE), estime la Fédération professionnelle des entreprises de l'eau.
Depuis le 1er janvier 2009, les employeurs doivent prendre en charge 50% du coût des abonnements de transport en commun de leurs collaborateurs.
Les investissements prévus dans le cadre du Grenelle de l’environnement représentent 450 milliards d’euros d’ici 2020.
Les mesures mises en place dans le cadre du Grenelle de l’environnement devraient générer 600.000 emplois « verts ».
Le recyclage des déchets est un secteur qui emploie en France 23.000 personnes au sein de 2.450 PME.

Les données sur l'économie dans le monde

Selon la FAO, en 2009, dans la seule Afrique de l’Est, 20 millions de personnes ont un besoin urgent d'une aide alimentaire à cause de la sécheresse et des conflits.
Le nombre de décès et de pertes économiques liés à des catastrophes naturelles a très fortement augmenté en 2008. Sur les huit dernières années, le nombre de morts liées aux catastrophes naturelles a été multiplié par 3, passant de 66.000 en moyenne par an à 225.800.
Les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles totalisent 190 milliards de dollars, soit plus du double de la moyenne annuelle (81 milliards de dollars) enregistrée sur la même période. L’Asie reste le continent le plus touché par les catastrophes naturelles.
Dans les pays en développement, seules 3 % des pertes potentielles sont assurées contre les catastrophes naturelles, contre 45 % dans les pays développés. On estime que plus de 3,4 milliards de personnes dans le monde sont exposées à au moins un risque de catastrophe naturelle, 770 millions se trouvant sous la menace de plusieurs.
La population mondiale dépassera les 9 milliards d'habitants en 2050.
La valeur de l'activité « commerciale » des abeilles est estimée à un montant de 15 milliards de dollars.
Les espèces envahissantes constituent une menace croissante pour la biodiversité, l'agriculture et la santé publique. Selon les estimations, les espèces envahissantes coûtent actuellement en Europe entre 10 et 12 milliards d'euros chaque année, ce qui pose également des risques réels pour l'économie.
Quatre-vingt pour cent des espèces végétales dépendent directement de la pollinisation par les insectes, et notamment les abeilles.
Les données officielles prévoient une diminution de 35 % du tonnage mondial d’aliments végétaux (fruits, légumes, café…).

Chiffres et données sur l'énergie, pour comprendre les enjeux liés aux énergies


La Terre reçoit du Soleil l’équivalent de 15.000 fois l’énergie consommée dans le monde ! 

Les données sur les énergies en France

Les bureaux en chiffres : 19 millions d’emploi de bureau en France avec 275 kWhEP/m2/an en moyenne d’énergies consommées dont 56% pour le chauffage et 32% pour les usages spécifiques de l’électricité.
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Les données sur les énergies dans le monde

La Terre reçoit du Soleil l’équivalent de 15.000 fois l’énergie consommée dans le monde !
En Novembre 2009, un milliard et demi d’êtres humains n’ont pas accès à l’électricité selon le PNUD.
L’éclairage des rues et des bâtiments dans le monde est responsable de l’émission de 1,9 milliard de tonnes de CO2 tous les ans.
La puissance installée dans le monde de l’énergie éolienne représentait 60.000 MW en 2005, dont 18.000 en Allemagne.
Une éolienne qui produit 1 MW couvre la consommation (hors chauffage) d’un millier d’habitants en Europe et évite l’émission d’environ 2.000 tonnes de CO2 par an.
L’installation de 2 millions d’éoliennes d’une puissance de 1 MW permettrait d’éviter l’émission d’environ 1 milliard de tonnes de CO2 par an.
La puissance installée dans le monde de l’énergie solaire photovoltaïque représentait 37.500 MWc en 2005.
L’énergie solaire ne représente que 0,039% de la consommation mondiale d’électricité. Selon certains experts, avec l’évolution des technologies, l’énergie solaire pourrait représenter 25% de la consommation mondiale d’électricité à l’horizon 2040.
A l’échelle du globe, blanchir tous les toits permettrait d’économiser 44 milliards de tonnes de CO2 en raison de la quantité d’énergie réfléchie dans l’espace qui diminuerait le réchauffement sous forme de rayonnement infrarouge.
2 tonnes de pétrole est l’équivalent de la quantité d’énergie produite en moyenne en un an pour chaque habitant dans le monde.
Les réserves mondiales de charbon sont estimées à 150 ans par rapport à la consommation actuelle.
L’utilisation accrue des agrocarburants pourrait permettre d’économiser 500 millions de tonnes de CO2 par an, un sujet qui reste controversé en raison notamment de la déforestation en Indonésie et en Malaisie pour leur production, et de l’utilisation de terres agricoles qui pourraient servir aux cultures alimentaires.
En 2008, 439 réacteurs nucléaires étaient en fonctionnement et 36 en cours de construction.

Chiffres et données sur les pollutions, pour comprendre les enjeux liés à les pollutions


Un litre d’huile usagé déversé dans la nature peut couvrir 1.000 m2 d’eau

Les données sur les pollutions en France

L'Erika, un pétrolier battant pavillon affrété par la société Total-Fina-Elf, a fait naufrage le 12 décembre 1999 au large de la Bretagne, avec à son bord 37.000 tonnes de fuel lourd. Les côtes françaises, du Finistère à la Charente-Maritime, seront souillées sur 400 km par une marée noire. Le nombre d'oiseaux morts suite au naufrage du pétrolier Erika sera alors estimé entre 150.000 et 300.000.
En France, 4 millions d’hectares de sols (sur 56 millions) sont aujourd’hui érodés et 60.000 hectares sont urbanisés chaque année, soit un département tous les 10 ans.
En France, les émissions de CO2 par trajet sont de 173 g/km par voyageurs qui utilisent l’avion, de 150g/km pour les voitures individuelle, de 66,7 g/km par voyageurs qui utilisent le bus, de 2 g/km par voyageurs qui utilisent le train, et de 0,6 g/km par voyageurs qui utilisent le tramway !

Les données sur les pollutions dans le monde

Un litre d’huile usagé déversé dans la nature peut couvrir 1.000 m2 d’eau et empêcher l’oxygénation de la faune et de la flore pendant des années.
La climatisation d’une voiture consomme 20% de carburant en plus sur route et jusqu’à 40% en ville, tout en produisant 10 à 15% de gaz à effet de serre supplémentaire.
En 2006, une communication de la Commission européenne avait alerté sur la dégradation de la moitié des sols couvrant la surface de l’Europe. Presque 50 % des sols sont gravement touchés par la contamination, l’érosion, le tassement, l’urbanisation massive ou encore la désertification.
Les ¾ des émissions de gaz à effet de serre causées par le tourisme proviennent des transports : avion (40%), transport routier (32%). Sur une même distance, l’avion rejette 300 fois plus de CO2 que le train.

Chiffres et données sur lla santé, pour comprendre les enjeux liés à la santé


Selon l’OMS, environ 500.000 personnes meurent chaque année à cause des rejets polluants liés à la voiture 

Les données sur la santé en France

L’ozone a provoqué la mort prématurée de 21.000 personnes en France en 2000. Ce chiffre devrait être multiplié par 4 d’ici 2030 selon l’OCDE.
2,4 millions de salariés français sont exposés à des produits cancérogènes en France.
La France est le 3ème pays le plus touché par la pollution atmosphérique liée aux particules en suspension en Europe.
5 à 10% des cancers en France seraient liés à des facteurs environnementaux.
En France, on estime le nombre de décès lié à l’amiante à 100.000 d’ici 2025.
L’obésité touchera 50% des Français et 33% des Françaises.

Les données sur la santé dans le monde

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’espérance de vie de la population mondiale pourrait augmenter d’environ cinq ans si l’on s’attaquait à l'un des cinq facteurs de risque pour la santé dont le facteur environnement.
L'espérance de vie optimale sera au tournant du XXIe siècle. Ces niveaux d'espérance de vie s'établissent à la naissance à 87,6 ans chez les femmes et à 81,1 ans chez les hommes.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), avec 1,8 million de décès d'enfants de moins de cinq ans par an dans le monde, dont plus de 98% dans 68 pays en développement, la pneumonie est la première cause de mortalité chez l'enfant.
Selon la FAO, en 2009, dans la seule Afrique de l’Est, 20 millions de personnes ont un besoin urgent d'une aide alimentaire à cause de la sécheresse et des conflits.
Environ 15.000 litres d’air circulent dans nos poumons quotidiennement.
Selon l’OMS, environ 500.000 personnes meurent chaque année à cause des rejets polluants liés à la voiture.
Un enfant sur cinq au Mali ne survit pas au delà de son cinquième anniversaire, en raison de maladies telles que la pneumonie, la diarrhée et le paludisme, souvent aggravées par la malnutrition. Au Mali, 32% des enfants de moins de cinq ans ont un poids inférieur à la normale.
En 2011, le cancer provoquera plus de décès que le sida, la tuberculose et les maladies cardio-vasculaires réunies.
La baisse de la fertilité masculine est en baisse constante depuis les années 1940-1950. Si les causes semblent multifactorielles, l’utilisation massive des pesticides et herbicides est montrée du doigt.
L’alcool tue 9.000 personnes par an en Grande-Bretagne, trois fois plus qu’il y a 20 ans. L’alcoolisme tue chaque année 1,8 million de personnes dans le monde.
Dans les années 60 la consommation de desserts et de glaces était de 1 kg par an et par personne. Elle est aujourd’hui de 14 kg par an. Notre consommation de viande a triplé par rapport aux siècles passés : nous en consommions 23 kg en 1860 et quatre fois plus à ce jour.


Chiffres et données sur les transports, pour comprendre les enjeux liés à les transports


Les transports sont le deuxième émetteur de gaz à effet de serre dans l’Europe des Vingt-Sept 

Les données sur les transports en France

Les transports sont le premier émetteur de gaz à effet de serre en France.
En France, les émissions de CO2 par trajet sont de 173 g/km par voyageurs qui utilisent l’avion, de 150g/km pour les voitures individuelle, de 66,7 g/km par voyageurs qui utilisent le bus, de 2 g/km par voyageurs qui utilisent le train, et de 0,6 g/km par voyageurs qui utilisent le tramway !
Les transports sont responsables de 26,5 % des émissions de gaz à effet de serre en France.
Le réseau navigable français a une longueur de 8.500 km, avec 20% de voies à grand gabarit.
Le transport de marchandises représente en France 3% du transport de fret, avec 6,9 milliards de tonnes-kilomètres transportés, 2.000 bateaux et 1.000 entreprises.

Les données sur les transports dans le monde

Les transports sont le deuxième émetteur de gaz à effet de serre dans l’Europe des Vingt-Sept.
En Europe, la moitié des trajets automobiles font moins de 5 kilomètres et ils pourraient bien souvent se faire à pied, à vélo ou en transport en commun.
Les transports sont responsables de 41 % des émissions de gaz à effet de serre en Californie.
Les 3/4 des émissions de gaz à effet de serre causées par le tourisme proviennent des transports : avion (40%), transport routier (32%). Sur une même distance, l’avion rejette 300 fois plus de CO2 que le train.











































































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