Sous le coup depuis le 17 octobre d'une astreinte journalière de 14 000 euros, l'Etat est sommé par la justice de se prononcer rapidement sur la cession de sept permis de recherche de pétrole de schiste dans le Bassin parisien, attribués en 2010 à Toreador, qui les a vendus à Hess Oil en 2012.
Entre-temps, la loi du 13 juillet 2011 a interdit la fracturation hydraulique et donc condamné tous les projets utilisant cette technique.
Le ministre de l'écologie, Philippe Martin, réaffirmera-t-il sa « farouche opposition »à l'exploitation des gaz et d'huile de schiste par fracturation hydraulique, ou laissera-t-il s'ouvrir une brèche dans ce dossier sensible ?
Depuis le 8 novembre, collectifs anti-gaz et huiles de schiste, et élus de l'Aisne et de Seine-et-Marne sont sur le qui-vive. Ce jour-là, convoqués au ministère, ils se sont vu expliquer que l'Etat était tenu de « donner droit » à la demande de cession de ces sept permis qui ont changé de propriétaire.
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