Pollution au mercure dentaire : les professions dentaires sont les premières vic
Le SCHER vient de rendre les conclusions de son étude sur le Mercure Dentaire. En effet, l’organisme a récemment publié les résultats de son étude sur la pollution due aux amalgames dentaires, et les effets sanitaires qui en résultent
Le SCHER vient de rendre les conclusions de son étude sur le Mercure Dentaire. En effet, l’organisme a récemment publié les résultats de son étude sur la pollution due aux amalgames dentaires, et les effets sanitaires qui en résultent
L’organisme cherche à déterminer si ces amalgames représentent un risque pour les patients. En France aussi, l’ANSM a voulu donner l’illusion qu’elle s’intéressait à la santé des porteurs de mercure dentaire, mais, dans le même temps, personne ne se penche sur les professions dentaires – chirurgiens-dentistes et assistantes – qui sont pourtant aux premières loges quand il s’agit d’inhaler des vapeurs de mercure, peut on lire dans un communiqué de presse.
La dernière étude qui s’y intéressait date de 10 ans. Elle a été effectuée par l’INRS, en 2003 La publication relève un risque d’intoxication chronique, qui « se traduit le plus souvent après plusieurs années d’exposition par une instabilité émotionnelle, une fatigue excessive, des troubles de la concentration, un état dépressif, la présence d’un goût métallique dans la bouche et parfois des troubles de la vision avec constriction du champ visuel », et peut aboutir au « tremblement mercuriel » et à des « troubles de la coordination ». |
Pollution au mercure dentaire : les professions dentaires sont les premières victimes des vapeurs de mercure
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Mais depuis, des publications scientifiques ont indiqué que ces risques de troubles neurologiques et cognitifs sont encore plus grands chez les assistantes dentaires, que le risque de suicide est augmenté chez les dentistes hommes ou encore que les dentistes femmes et les assistantes dentaires souffrent de troubles de la reproduction, peut on lire dans un communiqué de presse.
Autant de résultats qui plaident en faveur d’une interdiction du mercure dentaire et de la mise en place d’une législation protégeant les dentistes et leurs salariés.
C’est dans ce cadre que l’eurodéputée Karima Delli a déposé, le 23 octobre dernier, une question écrite à la Commission. Plusieurs Organismes ont décidé d’agir et d’écrire au ministre du Travail pour lui demander de réagir.
En signant la Convention de Minamata sur le mercure, les Nations ont exprimé en octobre qu’elles refusent de continuer à empoisonner leurs écosystèmes et leurs populations au mercure.
En avril 2012, une assistante dentaire norvégienne a fait valoir devant la Justice de son pays que les pathologies dont elle souffrait étaient bel et bien consécutives à son exposition professionnelle au mercure. Une première qui pourrait inspirer des suites sur notre territoire. Affaire à suivre…
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