samedi 22 novembre 2014

Un «bus au caca» roule en Grande-Bretagne

La Norvège et l'Allemagne misaient déjà sur cette énergie «propre». L'Angleterre y vient avec la mise en service du premier bus qui roule au biométhane, un gaz issu de la fermentation des ordures ménagères et des eaux usées.
Des bactéries doivent digérer les déjections et les déchets annuels de cinq personnes pour faire un plein, qui permet de parcourir environ 300 km. Cela semble peu, mais l'usine de Wessex Water injecte assez de biométhane dans le réseau de gaz naturel de la ville pour alimenter 8.500 maisons.

A Lille aussi

Le principal avantage, c'est que ce biométhane est une énergie «propre». Sa combustion (sans odeur particulière, puisque vous vous le demandez) émet toujours des gaz à effet de serre, notamment du dioxyde de carbone, mais en quantité équivalente à celle produite par la décomposition naturelle des déchets. «Cela montre bien que le caca humain a de la valeur», selon Charlotte Morton, directrice de l'Adba, une association britannique pour la promotion du biogaz.
A Lille, le centre de valorisation organique injecte du biogaz dans le réseau depuis 2011. A terme, il devrait alimenter une centaine de bus de la métropole.

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