Le site nucléaire de Sellafield a connu, mardi 13 janvier, un revers
de plus, continuant la longue histoire du fiasco du retraitement des
déchets radioactifs au Royaume-Uni. Nuclear Managements Partners (NMP),
le consortium qui en avait la responsabilité jusqu’à présent, constitué
du français Areva, du britannique Amec et de l’américain URS, s’est vu
retirer son contrat par le gouvernement. Un contrat signé en 2008 pour
dix-sept ans. Les autorités britanniques vont reprendre directement la
direction des opérations d’ici « douze à quinze mois », le temps d’effectuer la transition.
Pour Areva, la facture est limitée. Si le contrat s’élevait à près de 2 milliards d’euros par an pour NMP, l’entreprise française n’y était que minoritaire, avec un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros par an. En revanche, l’annulation de ce contrat vient illustrer une nouvelle fois les graves difficultés de Sellafield, l’un des deux plus gros sites de déchets radioactifs au monde, avec Hanford aux Etats-Unis.
Pour Areva, la facture est limitée. Si le contrat s’élevait à près de 2 milliards d’euros par an pour NMP, l’entreprise française n’y était que minoritaire, avec un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros par an. En revanche, l’annulation de ce contrat vient illustrer une nouvelle fois les graves difficultés de Sellafield, l’un des deux plus gros sites de déchets radioactifs au monde, avec Hanford aux Etats-Unis.
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