Les villes et régions de France ont lancé jeudi dans la capitale
aquitaine «l'appel de Bordeaux» portant l'engagement des territoires
dans la lutte contre le changement climatique à moins d'un an de la
conférence internationale sur le climat, à Paris.
«Nous (...)
tenons à exprimer la volonté des territoires (...) de répondre à
l'urgence du défi lié au dérèglement climatique», affirment leurs élus
dans cet appel signé en présence de la ministre de l'Ecologie et de
l'Energie, Ségolène Royal, à l'occasion des 16e Assises de l'énergie des
collectivités territoriales.
Parmi les signataires, les maires de
Bordeaux, Alain Juppé, de Paris, Anne Hidalgo, et de Nantes, Johanna
Rolland, mais aussi l'Association des maires de France (AMF),
l'Association des régions de France (ARF), représentées à Bordeaux par
leurs présidents respectifs, François Baroin et Alain Rousset, ou encore
l'Association des communautés de communes d'agglomération et métropoles
(AdCF).
Cette volonté «est déjà en action (...) à travers des
mesures concrètes» dans les territoires, affirment ces élus, qui se
disent «en première ligne des attentes» de leurs concitoyens en matière
d'infrastructures ou d'incitations et donc «les mieux placés pour
mobiliser l'ensemble des acteurs des territoires».
Ces élus
s'engagent donc à «consolider» le «mouvement en faveur de la réduction
des émissions des gaz à effet de serre et des polluants».
Ils
appellent également les négociateurs internationaux sur le climat à
prendre en considération «le rôle central des territoires» dans la mise
en oeuvre d'actions pour lutter contre le réchauffement climatique.
Et
ils leurs demandent également «de soutenir les mécanismes permettant de
renforcer l'action locale et régionale, notamment dans les pays en
développement».
Alain Juppé a insisté devant la presse sur «la
détermination de nos collectivités à s'engager à fond dans la transition
énergétique, et elles le font depuis longtemps».
«Sans vous,
l'accord climat ne serait pas possible», a répondu la ministre Ségolène
Royal, indiquant que «70% de la transition énergétique se décide à
l'échelon infra-national».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire