Le 31 mars 2015, les quotas laitiers
ont été abolis dans l’Union européenne. Une petite révolution pour le
monde du lait et une nouvelle étape dans la dérégulation brutale de ces
marchés, entamée au début des années 2000.
Les prix européens étaient autrefois stabilisés grâce à des mécanismes de prix minimum garantis aux producteurs, et de stockage public. S’y ajoutait une maîtrise des volumes de production de lait grâce à des quotas maximum alloués par pays, voire par exploitation agricole.
Tout cela est aujourd’hui balayé : les prix européens sont alignés sur des cours internationaux très volatils, au nom du libre marché. Les régions les plus productives, au Danemark, aux Pays-Bas ou en Allemagne du Nord, sont sur les starting-blocks pour pousser davantage leur production par vache, par travailleur et par hectare, et grâce à la concentration des exploitations. Au risque de détruire davantage l’environnement et l’emploi. Au risque, surtout, de déclencher des surproductions massives et des chutes de prix.
Comme il n’existe pas, en effet, de perspective de hausse de la consommation européenne, il ne faudra donc compter que sur la hausse des exportations pour que la production de lait puisse être écoulée. Aucun souci, répondent les partisans de la dérégulation des marchés : la demande dans les pays asiatiques est en pleine expansion.
Les prix européens étaient autrefois stabilisés grâce à des mécanismes de prix minimum garantis aux producteurs, et de stockage public. S’y ajoutait une maîtrise des volumes de production de lait grâce à des quotas maximum alloués par pays, voire par exploitation agricole.
Tout cela est aujourd’hui balayé : les prix européens sont alignés sur des cours internationaux très volatils, au nom du libre marché. Les régions les plus productives, au Danemark, aux Pays-Bas ou en Allemagne du Nord, sont sur les starting-blocks pour pousser davantage leur production par vache, par travailleur et par hectare, et grâce à la concentration des exploitations. Au risque de détruire davantage l’environnement et l’emploi. Au risque, surtout, de déclencher des surproductions massives et des chutes de prix.
Comme il n’existe pas, en effet, de perspective de hausse de la consommation européenne, il ne faudra donc compter que sur la hausse des exportations pour que la production de lait puisse être écoulée. Aucun souci, répondent les partisans de la dérégulation des marchés : la demande dans les pays asiatiques est en pleine expansion.
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