C'est un triste record pour la douane
thaïlandaise. Quatre tonnes d'ivoire d'éléphants d'Afrique ont été
saisies dans le port de Bangkok dans un conteneur pour haricots, ont
fait savoir les autorités lundi 20 avril.
Sept cent trente-neuf morceaux de défenses ont été trouvés dans un conteneur qui avait été expédié de République démocratique du Congo à destination du Laos, d'après un communiqué de la douane thaïlandaise. « Le poids de toutes les pièces est d'environ 4 000 kilogrammes, pour une valeur de 200 millions de bahts [5,7 millions d'euros] », précise le communiqué.
Les autorités thaïlandaises soupçonnent que l'ivoire était destiné à être revendu au Laos à des acheteurs de Chine ou du Vietnam. Mais il aurait aussi pu revenir en Thaïlande, pays où les ornements d'ivoire restent très prisés malgré les restrictions.
D'après la loi thaïlandaise, l'ivoire provenant d'éléphants thaïlandais domestiques peut être vendu. Mais les experts estiment que des failles permettent aux trafiquants d'écouler l'ivoire africain par l'intermédiaire du royaume.
D'après les experts, l'éléphant d'Afrique pourrait à court terme disparaître à l'état sauvage, victime du braconnage pour l'ivoire. Au rythme de 25 000 à 30 000 animaux abattus par an, la mortalité surpasse désormais le taux de natalité de cet animal qui n'a qu'un petit à la fois à l'issue d'une gestation de vingt et un mois.
C'est par les ports ou aéroports kényans et tanzaniens que la plus grande partie de l'ivoire de contrebande quitte l'Afrique. Puis l'« or blanc » transite généralement par la Malaisie, le Vietnam, les Philippines ou Hongkong avant de gagner sa destination finale : la Chine, et pour une moindre part la Thaïlande.
Sept cent trente-neuf morceaux de défenses ont été trouvés dans un conteneur qui avait été expédié de République démocratique du Congo à destination du Laos, d'après un communiqué de la douane thaïlandaise. « Le poids de toutes les pièces est d'environ 4 000 kilogrammes, pour une valeur de 200 millions de bahts [5,7 millions d'euros] », précise le communiqué.
D'après la loi thaïlandaise, l'ivoire provenant d'éléphants thaïlandais domestiques peut être vendu. Mais les experts estiment que des failles permettent aux trafiquants d'écouler l'ivoire africain par l'intermédiaire du royaume.
Intensification des contrôles
Les autorités thaïlandaises affirment avoir récemment intensifié les contrôles dans ce domaine après les remarques du comité permanent de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites), qui avait donné jusqu'en août 2015 au pays pour lutter sérieusement contre le trafic d'ivoire.D'après les experts, l'éléphant d'Afrique pourrait à court terme disparaître à l'état sauvage, victime du braconnage pour l'ivoire. Au rythme de 25 000 à 30 000 animaux abattus par an, la mortalité surpasse désormais le taux de natalité de cet animal qui n'a qu'un petit à la fois à l'issue d'une gestation de vingt et un mois.
C'est par les ports ou aéroports kényans et tanzaniens que la plus grande partie de l'ivoire de contrebande quitte l'Afrique. Puis l'« or blanc » transite généralement par la Malaisie, le Vietnam, les Philippines ou Hongkong avant de gagner sa destination finale : la Chine, et pour une moindre part la Thaïlande.
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