Dans la « crise requin » que traverse
La Réunion depuis quatre ans, chaque nouveau drame relance la polémique.
Après la mort d’Elio, un jeune surfeur de 13 ans happé le 12 avril par
un requin-bouledogue, les « huit initiatives destinées à accélérer et à étendre la mise en œuvre du plan de réduction du risque requins »
présentées vendredi 24 avril par la ministre des outre-mer George
Pau-Langevin, lors de sa visite dans l’île, ravivent les débats autour
de la réserve naturelle marine. Alors que les scientifiques ne cessent
de rappeler l’importance de cette aire créée en 2007, qui protège un
écosystème marin considérablement dégradé depuis trente ans, la réserve
est régulièrement prise pour cible par les opposants aux requins.
Vendredi, l’Etat a donné son feu vert à une intensification de la pêche « ciblée » de requins-tigres et bouledogues, les deux espèces – surtout la seconde – en cause dans les attaques. Dans la réserve marine, où cette pêche était déjà autorisée dans les zones « de protection générale », qui représentent 83 % de sa superficie, la mesure s’étend désormais aux zones « de protection renforcée » mais pas à celles « de protection intégrale ».
Vendredi, l’Etat a donné son feu vert à une intensification de la pêche « ciblée » de requins-tigres et bouledogues, les deux espèces – surtout la seconde – en cause dans les attaques. Dans la réserve marine, où cette pêche était déjà autorisée dans les zones « de protection générale », qui représentent 83 % de sa superficie, la mesure s’étend désormais aux zones « de protection renforcée » mais pas à celles « de protection intégrale ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire