Après six mois d'intervention, la 101e division aéroportée américaine a « baissé les couleurs »,
jeudi 26 février, à Monrovia. Cette cérémonie officielle marquait
officiellement la fin de l'opération militaire des Etats-Unis pour
combattre l'épidémie d'Ebola au Liberia.
« L'importance des progrès que nous
voyons aujourd'hui signifie plus qu'une diminution du nombre de cas
confirmés ou suspects d'Ebola. Ces progrès se voient aussi à travers la
capacité des Libériens à reprendre une vie normale », a déclaré jeudi le général Gary Volesky, chef de l'opération militaire américaine.
Washington avait déployé jusqu'à 2 800 soldats en Afrique de l'Ouest, essentiellement au Liberia, pour construire des centres de traitement, former du personnel et apporter un soutien logistique aux agences d'aide internationale. Moins d'une centaine devraient rester sur place d'ici à la fin d'avril.
Washington avait déployé jusqu'à 2 800 soldats en Afrique de l'Ouest, essentiellement au Liberia, pour construire des centres de traitement, former du personnel et apporter un soutien logistique aux agences d'aide internationale. Moins d'une centaine devraient rester sur place d'ici à la fin d'avril.
La présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, a rendu un hommage appuyé aux Américains, jeudi, à Washington : « L'Amérique a répondu, vous ne vous êtes pas détournés du Liberia », a-t-elle lancé devant le Congrès américain, exprimant sa « profonde gratitude »
ainsi que celle de la Guinée et la Sierra Leone, les trois pays de
l'Afrique de l'Ouest les plus touchés par l'épidémie de fièvre
hémorragique. « Ebola n'est plus ce prédateur inconnu qui chasse les
Libériens. Grâce à votre soutien, c'est nous qui avons pris Ebola en
chasse », a-t-elle ajouté. Ellen Johnson Sirleaf doit ensuite être reçue par le président Barack Obama.
La fin de la mission a lieu aussi après la réouverture des écoles, le 16 février, suivie de la levée du couvre-feu et de la réouverture des frontières du Liberia, dimanche, en raison de la décrue de l'épidémie d'Ebola. L'épidémie de fièvre hémorragique, qui a fait en un peu plus d'un an plus de 9 500 morts, est la plus importante depuis l'identification du virus, en 1976, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le Liberia, où elle a tué plus de 4 000 personnes, la Guinée et la Sierra Leone sont les trois pays les plus touchés par la maladie.
La fin de la mission a lieu aussi après la réouverture des écoles, le 16 février, suivie de la levée du couvre-feu et de la réouverture des frontières du Liberia, dimanche, en raison de la décrue de l'épidémie d'Ebola. L'épidémie de fièvre hémorragique, qui a fait en un peu plus d'un an plus de 9 500 morts, est la plus importante depuis l'identification du virus, en 1976, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le Liberia, où elle a tué plus de 4 000 personnes, la Guinée et la Sierra Leone sont les trois pays les plus touchés par la maladie.
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