Conséquence du recul de l'épidémie d'Ebola, les Etats-Unis ont annoncé, mardi 10 février, que leurs soldats engagés dans la lutte contre le virus ont commencé à se retirer d'Afrique de l'Ouest. Même si le bilan de l'épidémie a franchi la barre de 9 000 morts en février, elle est, selon l'OMS, sous contrôle au Liberia, le pays où était déployé l'essentiel des militaires américains.
« Presque tous » les soldats envoyés sur place auront ré-intégré leurs bases d'ici le 30 avril, grâce au « succès » de la mission américaine lancée en septembre 2014, a indiqué le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby dans un communiqué, précisant que près de 1 500 ont déjà quitté l'Afrique. Au plus fort du déploiement, les soldats américains ont été jusqu'à 2 800, principalement au Liberia, mais aussi au Sénégal.
MAINTIEN D'UNE « PRÉSENCE CONTINUE »
Ils ont mené des missions de soutien dans la lutte contre l'épidémie, « construisant des unités de traitement d'Ebola, formant des centaines de personnels de santé local et international, et apportant un soutien logistique aux travailleurs humanitaires », a indiqué le contre-amiral Kirby.
« Pour soutenir les 10 000 civils qui restent sur le terrain en Afrique de l'Ouest, le ministère de la défense va laisser d'importants équipements » qui pourront aider à lutter contre des réapparitions de l'épidémie à l'avenir, a précisé M. Kirby. De plus, une centaine de militaires américains « maintiendront une présence continue » sur place après le 30 avril pour continuer de soutenir le dispositif mis en place pour lutter contre la fièvre hémorragique.
Ils ont mené des missions de soutien dans la lutte contre l'épidémie, « construisant des unités de traitement d'Ebola, formant des centaines de personnels de santé local et international, et apportant un soutien logistique aux travailleurs humanitaires », a indiqué le contre-amiral Kirby.
« Pour soutenir les 10 000 civils qui restent sur le terrain en Afrique de l'Ouest, le ministère de la défense va laisser d'importants équipements » qui pourront aider à lutter contre des réapparitions de l'épidémie à l'avenir, a précisé M. Kirby. De plus, une centaine de militaires américains « maintiendront une présence continue » sur place après le 30 avril pour continuer de soutenir le dispositif mis en place pour lutter contre la fièvre hémorragique.
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