Un an après la Conférence Environnementale, l’heure est au bilan, pour l’ouverture de la seconde Conférence environnementale. 84 engagements forts avaient été posés; ils ne se sont pas tous traduits en actes. Plus globalement, c’est la place de l’environnement dans la stratégie du gouvernement qui semble à renforcer d’urgence.
Si des avancées notables ont été actées, comme l’interdiction du bisphénol A ou le statut des lanceurs d’alerte, d’autres chantiers structurants dont le changement de modèle agricole, la loi biodiversité, la rénovation énergétique ou le déploiement des filières renouvelables doivent s’accélérer.
Par ailleurs, sur les questions d’énergie et de fiscalité écologique en particulier, il apparait que le gouvernement tarde trop à prendre ses responsabilités, alors que de nombreuses propositions sont sur la table.
Conférence Environnementale : l’heure du bilan a sonné
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Selon la Fondation Nicolas Hulot, cette seconde conférence environnementale mettra le gouvernement sur la trajectoire de la réussite ou sur celle de l’échec selon l’ambition qui en ressortira, peut-on lire dans un communiqué de presse.
La Fondation va une nouvelle fois se mobiliser pour partager ses propositions et mettre en lumière l’importance de s’engager sans attendre pour la transition écologique.
« En amont de la préparation de la loi sur la transition énergétique, il est temps d’acter la division par deux des consommations d’ici 2050, d’assurer les conditions de financement (BPI, livrets A et LDD, circuits courts, Société de financement de la transition) et de réaliser avant novembre une étude détaillée sur la réduction à 50 % de la part du nucléaire en 2025. Sans avancées notables sur la fiscalité écologique : comment continuer à croire à la volonté du gouvernement d’engager réellement le pays sur la transition énergétique et écologique ? Enfin, certains engagements sont malheureusement en net retard: sur la biodiversité en raison de gels budgétaires ou sur la réduction des risques sanitaires environnementaux. Il faut rectifier le tir. Ce bilan révèle aussi un problème de méthode : un trop grand nombre d’engagements portent sur la mise en place de comités, de commissions, de groupes de travail… alors que les objectifs à atteindre et la concrétisation restent flous. Pour 2013, il nous faut disposer d’engagements précis, dont l’atteinte et la contribution au changement de société peuvent être évaluées », a déclaré la FNH dans un communiqué de presse.
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