Sept athlètes ont été contrôlés positifs à l’occasion des Mondiaux d’athlétisme de Moscou cet été, un seul d’entre-eux, l’Ukrainien Roman Avramenko ayant participé à une des finales de la compétition (5e du javelot), a annoncé la Fédération internationale (IAAF).
Avramenko a été contrôlé positif à la «déhydrochlorométhyltestostérone», précise l’IAAF. Ce produit appartient à la famille des stéroïdes.
Ce même produit dopant a été retrouvé dans les urines de la Turkmène Yelena Ryabova (6e de la 3e série du 200m dames).
Les analyses ont mis à jour trois cas de prise d’EPO avec l’Iranien Ebrahim Rahimian (52e du 20 km marche), le Guatémaltèque Jeremis Saloj (33e du marathon) et la Kazakhe Ayman Kozhakhmetova qui a de plus eu recours à de la testostérone exogène pour prendre la 27e place du 20km marche. Enfin, le sprinteur afghan Massoud Azizi a pris de la nandrolone (8e de la 4e série du tour préliminaire du 100m messieurs) et l’Ukrainienne Elyzaveta Bryzgina a été contrôlée positive à la drostanolone (5e de la 1re demi-finale du 200m).
Tous «les athlètes concernés ont déjà été sanctionnés ou provisoirement suspendus», précise l’IAAF.
1919 échantillons sanguins prélevés pendant les Mondiaux
«Au total, 538 athlètes ont fait l’objet d’un contrôle urinaire durant la compétition et 132 avant», ajoute le communiqué. L’ensemble de ces prélèvements urinaires va être conservé en vue d’éventuelles réanalyses à venir en fonction des progrès de la lutte contre le dopage.
Par ailleurs, l’IAAF confirme que 1919 échantillons sanguins ont été prélevés à l’occasion des Mondiaux, «à des fins de profilage pour les besoins du passeport biologique de l’athlète». «Les échantillons de sérum correspondants ont ensuite été transférés au laboratoire antidopage de Lausanne, pour l’analyse d’autres marqueurs biologiques du dopage. Ces examens sont actuellement en cours», précise l’IAAF.
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