Le Britannique Brian Cookson, l'un des deux candidats à la présidence de l'UCI avec le président Pat McQuaid, a évoqué la possibilité d'une amnistie ou d'une réduction de peine pour les coureurs dopés repentis.
A un peu plus d'une semaine de l'élection du président de l'UCI (le 27 septembre), Brian Cookson affine son programme. Le Britannique a évoqué la possibilité de créer une sorte de commission de vérité et réconciliation sur le sujet. Cette idée avait déjà été évoquée après le bannissement de l'Américain Lance Armstrong à la fin de l'année dernière.
«Nous avons besoin de définir exactement ce que nous entendons par là, a déclaré Cookson,soutenu par l'Union européenne de cyclisme, à l'occasion d'une conférence téléphonique, mardi, avec l'AFP. Nous avons certainement besoin d'inciter les gens à dire la vérité, donc je suppose qu'il devrait y avoir une sorte d'amnistie ou une sanction réduite en ce cas.» Le Britannique a ensuite tempéré ses propos : «N'oublions pas que le dopage est contraire à la loi et désormais illégal dans certains pays. Il faut clarifier le niveau d'amnistie et ce qu'il est possible de proposer avant d'encourager les gens dans le processus des aveux.»
«Nous avons besoin de définir exactement ce que nous entendons par là, a déclaré Cookson,soutenu par l'Union européenne de cyclisme, à l'occasion d'une conférence téléphonique, mardi, avec l'AFP. Nous avons certainement besoin d'inciter les gens à dire la vérité, donc je suppose qu'il devrait y avoir une sorte d'amnistie ou une sanction réduite en ce cas.» Le Britannique a ensuite tempéré ses propos : «N'oublions pas que le dopage est contraire à la loi et désormais illégal dans certains pays. Il faut clarifier le niveau d'amnistie et ce qu'il est possible de proposer avant d'encourager les gens dans le processus des aveux.»
«Armstrong, je tiens à l'encourager maintenant à dire toute la vérité»Cookson a aussi évoqué Lance Armstrong : «Je ne le connais pas, je ne l'ai jamais rencontré mais comme tout le monde j'ai regardé l'émission d'Ophrah Winfrey. Il est clair qu'il racontait une partie de la vérité. Je tiens à l'encourager maintenant à dire toute la vérité. Nous savons tous qu'il n'était pas le seul coureur coupable de faire ce qu'il a fait, mais il est le seul qui ait gagné sept Tours de France de sorte qu'il porte évidemment de lourdes responsabilités pour certaines pratiques de cette époque.» (Avec AFP)
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