Si les personnes âgées consomment souvent un nombre important de médicaments, la prescription de médicaments anti-Alzheimer ne cesse de baisser depuis trois ans. Elle a diminué de 26 % en volume depuis 2010, passant de 3,732 millions d'unités en 2010 à 2,775 millions en 2013, selon les chiffres de Celtipharm, société spécialisée dans le recueil d'informations sur les produits vendus en officine. Elle s'est fondée sur 175 références, car il existe des génériques.
Une rupture est constatée fin 2011, ce qui correspond à l'avis de la commission de transparence de la Haute Autorité de santé (HAS), qui avait estimé que ces quatre molécules – donépézil (Aricept), galantamine (Reminyl), mémantine (Ebixa) et rivastigmine (Exelon) – n'apportaient pas d'amélioration du service médical rendu, mais un bénéfice clinique "au mieux modeste". Elle évoquait les effets secondaires pouvant entraîner l'arrêt du traitement (troubles digestifs, cardiovasculaires et neuropsychiatriques...). La revue Prescrire avait plusieurs fois pointé leurs effets indésirables. La HAS avait toutefois préconisé que "la prescription de ces médicaments censés atténuer les symptômes de la maladie soit limitée à six mois ".
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