Environ 2,6 millions de personnes dans le monde meurent chaque année
du manque d'accès à l'eau potable et près de la moitié de la population
mondiale boit de «l'eau dangereuse pour la santé», selon le premier
«baromètre de l'eau» publié mercredi par l'ONG Solidarités
international.
Sur les 2,6 millions de personnes qui meurent
chaque année de maladies liées à l'eau, notamment du choléra ou
d'hépatites, la moitié a moins de 15 ans, selon cette étude publiée peu
avant la Journée internationale de l'eau le 22 mars.
Solidarités
international pointe également du doigt le manque d'infrastructures pour
l'assainissement, soulignant qu'«un milliard d'êtres humains sur terre
n'ont tout simplement pas de toilettes» et que deux milliards de
personnes utilisent de l’eau «contaminée par des matières fécales et
donc dangereuse pour leur santé». Environ 3,5 milliards de personnes
«boivent chaque jour de l’eau dangereuse ou de qualité douteuse».
Inondations,
sécheresses et tempêtes ont affecté 4,2 milliards de personnes depuis
1992, provoquant pour 1.300 milliards de dollars de dégâts, note encore
l'ONG, qui assure que «90% de l'ensemble des risques naturels sont liés à
l'eau».
L'eau constitue un «élément vital» mais aussi un «levier
de développement», insiste-t-elle, rappelant que l'accès à l'eau est «un
droit humain depuis 2010».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire