Selon le Centre américain de la neige et de la glace (National Snow and Ice Data Center/NSIDC), la superficie de la banquise a atteint au plus 14,54 millions de km2 le 25 février. Soit une mesure bien en dessous de la moyenne de 15,64 millions de km2, mesurée de 1981 à 2010, et 130.000 km2 au-dessous du précédent minimum en 2011.
Un maximum a été atteint quinze jours plus tôt que la moyenne
Cette année, le maximum a été atteint quinze jours plus tôt que la moyenne entre 1981 et 2010 à savoir le 12 mars, précise le NSIDC. Et même si, vu la variabilité de la superficie des glaces à cette époque de l'année, il est possible que la banquise continue à s'étendre au cours des deux ou trois prochaines semaines, il apparaît désormais improbable, selon les glaciologues, qu'il se produise une accumulation de glace suffisante pour surpasser l'étendue atteinte ce 25 février.Ainsi, au cours de l'hiver 2014-2015, les glaces dans l'océan Arctique se sont accrues de 9,91 millions de km2, un accroissement nettement inférieur comparativement à 2013-2014 qui avait connu une augmentation record. La faible formation de glace durant ce dernier hiver s'explique, en partie, par un mois de février caractérisé par une combinaison inhabituelle du jet-stream qui s'est traduit par un réchauffement de l'Arctique du côté de l'océan Pacifique, entraînant une faible étendue de la glace dans la mer de Béring et d'Okhotsk.
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