C’est une défaite pour les opposants au
projet de stockage de déchets radioactifs à grande profondeur, sur le
site du village de Bure (Meuse). Ce projet, unique en France, est
destiné à enterrer dans une couche d’argilite, à 500 mètres de
profondeur, les 80 000 m3 de résidus les plus dangereux
générés par le parc nucléaire français actuel, qui resteront radioactifs
pendant des centaines de milliers d’années. Le tribunal de grande
instance de Nanterre a débouté, jeudi 26 mars, six associations, dont le
réseau Sortir du nucléaire, de leur plainte contre l’Agence nationale
pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), pour divulgation
d’information erronée.
Les antinucléaires reprochaient à cet établissement public industriel et commercial, chargé de la gestion à long terme des déchets radioactifs, d’avoir sous-évalué le potentiel géothermique du site et d’avoir fourni « une appréciation délibérément partiale des données existantes » afin de faciliter l’implantation du cimetière nucléaire dans cette zone rurale. Ce potentiel est, selon les associations, important et « économiquement exploitable ». Une thèse de nature à remettre en question la pertinence du choix de la zone d’intérêt pour la reconnaissance approfondie (ZIRA) de Bure, puisque, selon les « règles fondamentales de sécurité » énoncées par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le site doit « être choisi de façon à éviter des zones pouvant présenter un intérêt exceptionnel en termes de ressources souterraines ».
Les antinucléaires reprochaient à cet établissement public industriel et commercial, chargé de la gestion à long terme des déchets radioactifs, d’avoir sous-évalué le potentiel géothermique du site et d’avoir fourni « une appréciation délibérément partiale des données existantes » afin de faciliter l’implantation du cimetière nucléaire dans cette zone rurale. Ce potentiel est, selon les associations, important et « économiquement exploitable ». Une thèse de nature à remettre en question la pertinence du choix de la zone d’intérêt pour la reconnaissance approfondie (ZIRA) de Bure, puisque, selon les « règles fondamentales de sécurité » énoncées par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le site doit « être choisi de façon à éviter des zones pouvant présenter un intérêt exceptionnel en termes de ressources souterraines ».
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