Les sondages consacrés au changement
climatique se suivent... et ne se ressemblent pas. C'est le constat
désarçonnant qui s'impose à la première lecture de l'étude réalisée par
l'institut BVA pour le compte de Place to B, une plateforme de
journalistes, blogeurs, photographes et artistes, lancée jeudi 19 mars
dans la perspective de la conférence de Paris sur le climat (COP 21).
Alors qu'un premier sondage diffusé par Ipsos et l'agence Havas le 10 février dénotait une prise de conscience assez forte des Français face au dérèglement climatique (plus de trois sondés sur quatre se déclaraient personnellement « très inquiets » ou « plutôt inquiets » de ses conséquences possibles), l'étude d'opinion de BVA renvoie le climat au rang de préoccupation lointaine et incertaine.
L'institut, qui fonde ses conclusions sur un échantillon de 1 056
personnes interrogées entre le 26 février et le 5 mars, observe que la
lutte contre le réchauffement est une priorité pour seulement 13 % des
sondés, très loin derrière la lutte contre le chomâge (citée par 60 %
des participants), la lutte contre le terrorisme (41 %) ou la défense du
pouvoir d'achat (36 %).
« Le climat est un sujet anxiogène souvent difficile à traiter dans les médias, constate dans un communiqué Anne-Sophie Novel, journaliste blogueuse et instigatrice de Place to B. Il donne un sentiment d'impuissance, qui conduit à l'immobilisme, alors que des solutions existent, à tous les niveaux. »
Alors qu'un premier sondage diffusé par Ipsos et l'agence Havas le 10 février dénotait une prise de conscience assez forte des Français face au dérèglement climatique (plus de trois sondés sur quatre se déclaraient personnellement « très inquiets » ou « plutôt inquiets » de ses conséquences possibles), l'étude d'opinion de BVA renvoie le climat au rang de préoccupation lointaine et incertaine.
Manque de confiance
Une bourrasque de pessimisme semble s'être abattue sur l'opinion publique, puisque deux tiers des sondés ne sont « pas confiants » dans la capacité de l'homme à préserver la planète et que 41 % d'entre eux qualifient le climat de « sujet bloqué » par les intérêts en jeu. Il y a un mois, l'étude Ipsos-Havas constatait au contraire que l'idée selon laquelle « nous pouvons trouver des solutions novatrices pour réduire l'impact du changement climatique » était partagée par 88 % du panel.« Le climat est un sujet anxiogène souvent difficile à traiter dans les médias, constate dans un communiqué Anne-Sophie Novel, journaliste blogueuse et instigatrice de Place to B. Il donne un sentiment d'impuissance, qui conduit à l'immobilisme, alors que des solutions existent, à tous les niveaux. »
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