Il sera désormais interdit à la grande
distribution de jeter les invendus alimentaires. L'Assemblée nationale a
adopté à l'unanimité, jeudi 21 mai, trois amendements déposés en ce
sens lors de l’examen en nouvelle lecture du projet de loi sur la
transition énergétique.
« Voir de l'eau de Javel déversée sur les poubelles des grandes surfaces avec des aliments consommables, ça scandalise », a souligné le député PS Guillaume Garot, ancien ministre délégué à l'agroalimentaire, en partie à l’initiative des amendements et auteur d’un rapport sur ce thème en février.
Les distributeurs alimentaires devront s'efforcer de prévenir tout gaspillage, ou à défaut d'utiliser leurs invendus au travers de dons, pour l'alimentation animale ou encore à des fins de compost pour l'agriculture, valorisation énergétique... Les moyennes et grandes surfaces de plus de 400 m² auront l'obligation de conclure une convention avec une association caritative afin de faciliter les dons alimentaires.
A l'occasion de l'examen de la loi Macron, les sénateurs avaient aussi soutenu à l'unanimité, le 10 avril, un cadre pour la distribution des invendus par les supermarchés aux associations.
« C'est bien d'interdire, mais il faut organiser la collecte de l'autre côté », a plaidé Michel-Edouard Leclerc. Le patron du groupe Leclerc préconise un plan d'aide aux associations pour qu'elles s'équipent en réfrigérateurs et en camions afin d'écouler les marchandises qui leur seront données.
« Voir de l'eau de Javel déversée sur les poubelles des grandes surfaces avec des aliments consommables, ça scandalise », a souligné le député PS Guillaume Garot, ancien ministre délégué à l'agroalimentaire, en partie à l’initiative des amendements et auteur d’un rapport sur ce thème en février.
Les distributeurs alimentaires devront s'efforcer de prévenir tout gaspillage, ou à défaut d'utiliser leurs invendus au travers de dons, pour l'alimentation animale ou encore à des fins de compost pour l'agriculture, valorisation énergétique... Les moyennes et grandes surfaces de plus de 400 m² auront l'obligation de conclure une convention avec une association caritative afin de faciliter les dons alimentaires.
A l'occasion de l'examen de la loi Macron, les sénateurs avaient aussi soutenu à l'unanimité, le 10 avril, un cadre pour la distribution des invendus par les supermarchés aux associations.
Un plan d'aide aux associations ?
La grande distribution, mise à l'index alors qu'elle ne représente que 5 % des déchets alimentaires, selon la Commission européenne, (chaque Français jette en moyenne 20 à 30 kilos de nourriture par an), a mis en garde sur la difficile mise en œuvre d’une telle mesure.« C'est bien d'interdire, mais il faut organiser la collecte de l'autre côté », a plaidé Michel-Edouard Leclerc. Le patron du groupe Leclerc préconise un plan d'aide aux associations pour qu'elles s'équipent en réfrigérateurs et en camions afin d'écouler les marchandises qui leur seront données.
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