L'Iran refuse que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) mène des « inspections de ses sites militaires »
et interroge ses scientifiques dans le cadre d'un accord sur le
nucléaire, a déclaré samedi 30 mai un haut négociateur iranien, selon la
télévision d'Etat.
Cette déclaration d'Abbas Araghchi, faite peu avant la rencontre entre le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif et son homologue américain John Kerry à Genève, reprend la position exprimée par le Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, le 20 mai. Toutefois, M. Araghchi a fait il y a quelques jours la distinction entre inspection et accès aux sites militaires dans le cadre de l'accord en cours de finalisation.
« Mais dans le cadre du protocole additionnel et les procédures
prévues par ce protocole, les discussions continuent. Il n'y toujours
pas d'accord sur cette question, les deux discussions continuent. (...)
La manière d'appliquer le protocole additionnel est un des sujets de
divergence sur lesquels on discute », a-t-il ajouté.
MM. Kerry et Zarif pilotent depuis des mois les négociations entre les grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) et Téhéran, sous l'égide de l'UE, afin de trouver un accord définitif sur le programme nucléaire controversé de la République islamique. Les parties ont jusqu'au 30 juin pour graver dans le marbre un texte final.
Cette déclaration d'Abbas Araghchi, faite peu avant la rencontre entre le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif et son homologue américain John Kerry à Genève, reprend la position exprimée par le Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, le 20 mai. Toutefois, M. Araghchi a fait il y a quelques jours la distinction entre inspection et accès aux sites militaires dans le cadre de l'accord en cours de finalisation.
L'accord définitif attendu pour fin juin
Le protocole additionnel au traité de non-prolifération, dont l'application a été acceptée par Téhéran dans le cadre d'un accord sur le nucléaire, permet des inspections poussées des sites nucléaires mais aussi l'accès à d'autres sites, y compris des sites militaires, par les inspecteurs de l'AIEA. Selon Téhéran, un tel accès est réglementé et doit être justifié.MM. Kerry et Zarif pilotent depuis des mois les négociations entre les grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) et Téhéran, sous l'égide de l'UE, afin de trouver un accord définitif sur le programme nucléaire controversé de la République islamique. Les parties ont jusqu'au 30 juin pour graver dans le marbre un texte final.
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