En 1969,
la Californie avait été bouleversée par une marée noire – c’était alors
la plus importante jamais vue aux Etats-Unis – au large de Santa
Barbara, au nord de Los Angeles. Une plate-forme de la compagnie Union
Oil avait explosé, laissant échapper 16 millions de litres de pétrole.
La catastrophe avait lancé l’essor du mouvement écologiste aux
Etats-Unis.
La marée noire qui a été détectée, mardi 19 mai, dans la même zone, à la suite de la rupture d’un oléoduc, n’a pas la même ampleur, mais elle a réveillé les souvenirs de 1969. La Californie compte quelque 9 600 km d’oléoducs. Après 1969, un moratoire a été imposé sur les forages offshore, mais vingt-trois permis d’exploitation ont été conservés. Une dizaine de plates-formes opèrent au large de la seule région de Santa Barbara.
La fuite, relative à la rupture d’une canalisation sur terre datant
de 1987, a été estimée à quelque 400 000 litres de brut, dont 80 000
litres se seraient déversés dans l’océan. La nappe de pétrole
s’étendait, jeudi 21 mai, sur plus de 15 km le long de la côte.
L’incident s’est produit sur un oléoduc de la compagnie Plains All American Pipeline qui achemine le pétrole de puits d’extraction locaux vers des aires de stockage dans le sud de la Californie. Selon le Los Angeles Times, la compagnie, qui est basée au Texas, est l’une des plus négligentes des Etats-Unis pour l’entretien de ses installations. Son taux d’incidents par kilomètre de conduites est trois fois supérieur à la moyenne nationale.
Le gouverneur de Californie, Jerry Brown, a décrété l’état d’urgence pour pouvoir accélérer les travaux de nettoyage. A l’approche du week-end du Memorial Day, qui marque le début de la saison estivale aux Etats-Unis, les touristes sont généralement nombreux sur cette portion de la Route 1, où il est fréquent d’observer, l’hiver, la migration des baleines.
Cette marée noire intervient alors que les défenseurs de
l’environnement protestent contre l’autorisation conditionnelle donnée à
Shell par l’administration Obama de forer dans l’Arctique. Une
flottille de kayaks a bloqué, le 16 mai, une partie du port de Seattle
après l’arrivée de la plate-forme Polar Pioneer. Les écologistes
espèrent en empêcher la sortie, prévue pour début juin.
La marée noire qui a été détectée, mardi 19 mai, dans la même zone, à la suite de la rupture d’un oléoduc, n’a pas la même ampleur, mais elle a réveillé les souvenirs de 1969. La Californie compte quelque 9 600 km d’oléoducs. Après 1969, un moratoire a été imposé sur les forages offshore, mais vingt-trois permis d’exploitation ont été conservés. Une dizaine de plates-formes opèrent au large de la seule région de Santa Barbara.
L’incident s’est produit sur un oléoduc de la compagnie Plains All American Pipeline qui achemine le pétrole de puits d’extraction locaux vers des aires de stockage dans le sud de la Californie. Selon le Los Angeles Times, la compagnie, qui est basée au Texas, est l’une des plus négligentes des Etats-Unis pour l’entretien de ses installations. Son taux d’incidents par kilomètre de conduites est trois fois supérieur à la moyenne nationale.
Pas d’arrêt automatique
Les organisations écologistes s’interrogent sur l’absence d’un système d’arrêt automatique sur l’oléoduc, qui aurait dû permettre de limiter immédiatement la pollution. Celle-ci s’est poursuivie pendant plus de sept heures dans une zone riche en dauphins, lions de mer et autres loutres de mer. La compagnie a « regretté » l’incident et a rappelé qu’elle avait fait inspecter la conduite il y a deux semaines. Les résultats n’avaient pas encore été communiqués. La révision précédente datait de 2012.Le gouverneur de Californie, Jerry Brown, a décrété l’état d’urgence pour pouvoir accélérer les travaux de nettoyage. A l’approche du week-end du Memorial Day, qui marque le début de la saison estivale aux Etats-Unis, les touristes sont généralement nombreux sur cette portion de la Route 1, où il est fréquent d’observer, l’hiver, la migration des baleines.
- Corine Lesnes (San Francisco, correspondante)
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