L’Institut
dresse le bilan de l’application de sa charte d’ouverture à la société
pour la période 2011-2014. Deux priorités ont été mises en œuvre :
développer les échanges autour des dossiers de sûreté ainsi que
renforcer les actions de proximité dans les territoires.
Avec l’adoption de
sa charte de l’ouverture à la société, publiée en 2009,
l’IRSN s’est engagé à accroître la transparence de ses travaux,
partager ses connaissances et aider les acteurs de la société à monter
en compétence pour une meilleure maîtrise des risques.
Après avoir établi un premier bilan pour les actions
menées entre 2009 et 2011, l’IRSN vient de réaliser un travail similaire
pour la période 2011-2014.
En cohérence avec la charte, l’IRSN a réalisé son bilan en
recueillant l’avis de 25 partenaires – élus, associations,
commissions locales d’information (CLI) - et en laissant la parole à
trois témoins - l’Association nationale des comités et
commissions locales d’information (Anccli), Greenpeace et le Haut
Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire
(HCTISN).
La période 2012-2014 a ainsi marqué
une nouvelle étape avec d’une part, le développement des échanges autour
des dossiers de sûreté et d’autre part, le renforcement des actions de
proximité dans les territoires.
Rendre l’information plus accessible
Les partenaires soulignent
l’effort réalisé par l’IRSN afin de partager son expertise.
C’est le cas avec la publication d’un nombre croissant d’avis rédigés
de manière à être aisément lisibles. Ils déplorent néanmoins quelques
freins comme la publication en anglais des travaux de recherche ou le
secret industriel et commercial invoqué par les entreprises pour limiter
la communication de certains rapports.
Par ailleurs, l’Institut
a contribué au débat public sur Cigeo
(Centre industriel de stockage géologique (Cigeo), le projet de
stockage pour les déchets de haute et moyenne activités à vie longue.
Intégrer les préoccupations locales
Concernant les actions de proximité, le bilan montre le chemin parcouru
en matière de proximité avec les acteurs locaux, que ce soit avec les
CLI ou d’autres acteurs,
sur les thématiques du post-accident, de la surveillance de l’environnement ou de la prévention de l’exposition au radon.
Par
exemple, en Dordogne, le premier constat radiologique pour les anciens
sites miniers d’uranium a été réalisé en concertation avec des acteurs
locaux du bassin versant de la Dordogne.
Reste quelques
points à améliorer, en montrant par exemple comment l’IRSN intègre les
questionnements des acteurs de la société dans l’orientation de ses
travaux.&
Concernant les actions de proximité, le bilan montre le chemin parcouru
en matière de proximité avec les acteurs locaux, que ce soit avec les
CLI ou d’autres acteurs, sur les thématiques du post-accident, de la
surveillance de l’environnement ou de la prévention de l’exposition au
radon.
Par exemple, en Dordogne, le
premier constat radiologique pour les anciens sites miniers d’uranium a été réalisé en concertation avec des acteurs locaux du bassin versant de la Dordogne.
Reste
quelques points à améliorer, en montrant par exemple comment l’IRSN
intègre les questionnements des acteurs de la société dans l’orientation
de ses travaux.
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