Le gouvernement américain a autorisé
lundi 11 mai le groupe pétrolier Shell à réaliser, sous conditions, des
forages de pétrole ou de gaz dans l’océan arctique, une décision contre
laquelle les associations de défense de l’environnement sont vent
debout.
Abigail Ross Hopper, directrice générale de l’agence fédérale chargée de la gestion des océans (Boem), a assuré qu’un « niveau élevé d’exigence » avait été retenu afin de protéger l’écosystème de la région de la mer de Chukchi, où le groupe pétrolier anglo-néerlandais a été autorisé à lancer des forages. Les besoins de subsistance et les traditions culturelles des habitants originaires de l’Alaska seront également préservés, a assuré le département de l’intérieur, qui est également chargé de l’environnement.
L’approbation de ce projet « est une étape importante qui montre la confiance que les autorités de régulation (lui) accordent », a estimé Curtis Smith, porte-parole de Shell aux Etats-Unis, ajoutant que les permis encore nécessaires devaient être accordés « dans les temps » afin que les opérations puissent commencer cet été. « Dans l’intervalle, nous continuerons à mener des tests et à nous préparer (…) pour être à la hauteur des exigences que les différents acteurs et les autorités de régulation attendent de la part d’un groupe opérant dans l’Arctique », a-t-il ajouté.
L’annonce du département de l’environnement a provoqué de vives réactions de la part des ONG environnementales. « Une nouvelle fois, notre gouvernement s’est précipité pour approuver un projet d’exploration mal conçu dans l’un des endroits les plus reculés et les plus importants de la terre », a déploré Susan Murray, vice-présidente d’Oceana. « Shell n’a pas démontré qu’il était disposé à opérer de manière responsable dans l’Arctique », a-t-elle ajouté, déplorant que le groupe pétrolier ait été autorisé à « mettre en danger nos ressources océaniques ».
Les associations environnementales mettent en garde contre les conséquences d’un accident dans les eaux gelées de l’Arctique. Selon elles, il aurait un impact encore plus grand que celui de 2010 dans le Golfe du Mexique, lorsque l’explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, exploitée par le groupe pétrolier britannique BP, avait entraîné la mort de 11 personnes et le déversement de 4,9 millions de barils de brut dans la mer.
Abigail Ross Hopper, directrice générale de l’agence fédérale chargée de la gestion des océans (Boem), a assuré qu’un « niveau élevé d’exigence » avait été retenu afin de protéger l’écosystème de la région de la mer de Chukchi, où le groupe pétrolier anglo-néerlandais a été autorisé à lancer des forages. Les besoins de subsistance et les traditions culturelles des habitants originaires de l’Alaska seront également préservés, a assuré le département de l’intérieur, qui est également chargé de l’environnement.
L’approbation de ce projet « est une étape importante qui montre la confiance que les autorités de régulation (lui) accordent », a estimé Curtis Smith, porte-parole de Shell aux Etats-Unis, ajoutant que les permis encore nécessaires devaient être accordés « dans les temps » afin que les opérations puissent commencer cet été. « Dans l’intervalle, nous continuerons à mener des tests et à nous préparer (…) pour être à la hauteur des exigences que les différents acteurs et les autorités de régulation attendent de la part d’un groupe opérant dans l’Arctique », a-t-il ajouté.
« Un des endroits les plus importants de la terre »
Le programme d’exploration de Shell en Alaska a pris plusieurs années de retard. Après avoir obtenu une autorisation de l’administration Obama pour réaliser des forages en 2012, le groupe avait été contraint de les suspendre la même année en raison d’une série de problèmes techniques. En 2013, le département de l’intérieur a finalement levé son autorisation, exigeant que tous ces problèmes soient résolus.L’annonce du département de l’environnement a provoqué de vives réactions de la part des ONG environnementales. « Une nouvelle fois, notre gouvernement s’est précipité pour approuver un projet d’exploration mal conçu dans l’un des endroits les plus reculés et les plus importants de la terre », a déploré Susan Murray, vice-présidente d’Oceana. « Shell n’a pas démontré qu’il était disposé à opérer de manière responsable dans l’Arctique », a-t-elle ajouté, déplorant que le groupe pétrolier ait été autorisé à « mettre en danger nos ressources océaniques ».
Les associations environnementales mettent en garde contre les conséquences d’un accident dans les eaux gelées de l’Arctique. Selon elles, il aurait un impact encore plus grand que celui de 2010 dans le Golfe du Mexique, lorsque l’explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, exploitée par le groupe pétrolier britannique BP, avait entraîné la mort de 11 personnes et le déversement de 4,9 millions de barils de brut dans la mer.
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