mercredi 27 mai 2015

Deux études sur la viande bio

Ces derniers mois les filières agricoles bio ont fait l’objet de plusieurs études et rapports relatifs à la consommation dont la PMAF a retenu certaines données positives et rassurantes.
Les consommateurs français et la viande bio
En avril dernier, la commission Bio D’INTERBEV[1] a dévoilé les chiffres d’un sondage effectué auprès de plus de 1000 consommateurs français portant sur leur connaissance et leur consommation de viande produite selon les règles de l’agriculture biologique. Ce sondage révèle que 16% des français consomment de la viande bio dès qu’ils en trouvent, et que ces consommateurs comptent rester fidèles à leurs habitudes de consommation de viande bio. En effet, il semble que plus les consommateurs de viande bio prennent conscience des atouts de ce mode de production, plus ils sont incités à conserver cette habitude de consommation citoyenne.

Ainsi, la majorité des personnes sondées (78%) associent spontanément l’élevage bio à un élevage respectueux du bien-être animal, un atout mis en avant régulièrement dans les publications de la PMAF.
Rappelons que 9450 éleveurs français suivent actuellement les règles de l’agriculture biologique : ils représentent 35% des agriculteurs bio en France.
Le secteur du bio est-il fiable ?
La filière  bio représente l’une des filières agricoles les plus contrôlées en France : les agriculteurs, les transformateurs et les distributeurs ayant reçu l’agrément bio sont contrôlés au moins une fois par an par un organisme certificateur, ces contrôles planifiés étant complétés par des contrôles inopinés.

Un rapport du Conseil national de l’alimentation révèle que sur la période 2008-2014, des contrôles complémentaires des acteurs de la filière bio effectués par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes ont rarement donné lieux à un constat d’anomalies : seuls 15% d’entre eux ont permis de relever des infractions, majoritairement liées au respect des exigences générales d’hygiène, d’étiquetage et d’affichage des prix s’appliquant à tous les acteurs de la chaîne alimentaire, qu’ils soient engagés ou non dans la filière bio. Les infractions spécifiquement liées au respect des exigences du cahier des charges de l’agriculture bio ne représentent ainsi qu’un tiers des anomalies constatées.
Ces résultats révèlent donc que la filière bio reste fiable et que les infractions à la règlementation bio sont rares.

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