L’article 3 du traité précise bien que
l’Union Européenne « œuvre pour le développement durable de l'Europe
fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des
prix, une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au
plein emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et
d'amélioration de la qualité de l'environnement. Elle promeut le progrès
scientifique et technique ».
L’utilisation du seul PIB, comme
on le fait depuis des décennies, est une très grande anomalie. Cet
indicateur est certes très utile, mais il est totalement insuffisant
pour mesurer la santé d’un pays, et donc pour le piloter.
Si, nous ne donnons aucune valeur dans nos comptes à la qualité du service public, si nous restons enfermés dans un indice de progrès économique , si nous ne regardons que la production comment prendre des décisions en toute connaissance de cause ?
La réponse est claire : il faut compléter le PIB par d’autres indicateurs, et ainsi passer du PIB à des indicateurs plus élargis dont le PIB est un parmi d’autres.
Tel était l’objet du rapport Stiglitz, de septembre 2009, resté malheureusement sans suite qui préconisait : « un rapport annuel présentant l’évolution, sur les années passées, de nouveaux indicateurs de richesse, tels que des indicateurs d’inégalités, de qualité de vie et de développement durable, ainsi qu’une évaluation qualitative ou quantitative de l’impact des principales réformes engagées l’année précédente et l’année en cours et de celles envisagées pour l’année suivante , au regard de ces indicateurs et de l’évolution du produit intérieur brut. ».
C’est sur la base de ces indicateurs complémentaires que toutes les réformes, seront à l’avenir jugées sur leurs capacités faire progresser les trois piliers du développement durable (économie, sociétal, environnement).
Si, nous ne donnons aucune valeur dans nos comptes à la qualité du service public, si nous restons enfermés dans un indice de progrès économique , si nous ne regardons que la production comment prendre des décisions en toute connaissance de cause ?
La réponse est claire : il faut compléter le PIB par d’autres indicateurs, et ainsi passer du PIB à des indicateurs plus élargis dont le PIB est un parmi d’autres.
Tel était l’objet du rapport Stiglitz, de septembre 2009, resté malheureusement sans suite qui préconisait : « un rapport annuel présentant l’évolution, sur les années passées, de nouveaux indicateurs de richesse, tels que des indicateurs d’inégalités, de qualité de vie et de développement durable, ainsi qu’une évaluation qualitative ou quantitative de l’impact des principales réformes engagées l’année précédente et l’année en cours et de celles envisagées pour l’année suivante , au regard de ces indicateurs et de l’évolution du produit intérieur brut. ».
C’est sur la base de ces indicateurs complémentaires que toutes les réformes, seront à l’avenir jugées sur leurs capacités faire progresser les trois piliers du développement durable (économie, sociétal, environnement).
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