Quelles sont les suites possibles ?
L’actuelle directive 2010/63/UE a posé quelques bases notamment la « capacité des animaux à éprouver et exprimer de la douleur, de la souffrance, de l’angoisse et un dommage durable ». Mais aujourd’hui Stop Vivisection espère la mise en place d’une nouvelle directive : « La directive actuelle est déjà dépassée compte tenu des connaissances les plus récentes par rapport aux différences génétiques entre les animaux et les humains. Il faudra donc la remplacer par une directive sans recours aux tests sur animaux en ce qui concerne la santé humaine. » explique André Ménache. En effet, la directive 2010/63/UE affirme que « l’utilisation d’animaux vivants demeure nécessaire pour protéger la santé humaine et animale ainsi que l’environnement ». Une déclaration qui ne tient pas compte des dernières avancées concernant les méthodes alternatives qui peuvent totalement remplacer les tests sur animaux.Par ailleurs, pour André Ménache, la directive 2010/63/UE « trahit à la fois les animaux et les associations de protection d'animaux. D'un côté, cette directive permet aux chercheurs d'infliger des douleurs "sévères" qui mènent souvent à la mort de l'animal. De l'autre côté, elle dupe le public en instituant des "commissions pour le bien-être de l'animal" alors que ces commissions favorisent l'expérimentation animale aux méthodes substitutives sans animaux ».
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