Car après la Martinique, c'est aujourd'hui la Guadeloupe qui fait face à une arrivée massive d'algues brunes. Jeudi, des enseignants d'une école de l'est de la Grande Terre, ont même fait valoir leur droit de retrait, pour protester contre l'odeur nauséabonde dégagée par les algues en décomposition, entraînant la fermeture de l'école.
«Tout le monde est dans la danse maintenant»
«Tout le monde est dans la danse maintenant», s'est félicité, à la
suite de la réunion, Camille Pélage, président du syndicat intercommunal
pour la mise en valeur des sites et plages touristiques de la
Guadeloupe. Avec différents maires, il en appelait à l'intervention de
l'Etat depuis plusieurs mois, pour lutter contre
ces algues envahissantes et nauséabondes, qui incommodent habitants et
touristes et reviennent fréquemment depuis août 2014.
Au cours de cette réunion «de mobilisation générale», selon les termes du préfet Jacques Billant, il a été décidé que le fonds d'urgence aidera notamment au ramassage, au transport et au stockage des algues.
Josette Borel Lincertin, présidente du conseil départemental, a annoncé de son côté des mesures rapides, à Marie-Galante, pour «restituer le port de pêche aux marins-pêcheurs», avec notamment la pose expérimentale «d'un filet spécial pour contenir les sargasses» avant qu'elles viennent s'échouer.
Après le ramassage se posent cependant les questions du stockage et du traitement de ces algues. Des propositions sont à l'étude pour les recycler en charbon actif, en plastic bio, ou en engrais par exemple.
Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, a annoncé jeudi la création de «brigades vertes», via des emplois aidés, pour ramasser les algues sargasses en Guadeloupe et en Martinique et un soutien financier pour améliorer leur collecte et leur élimination.
Les sargasses sont des algues qui s'échouent depuis un an sur les côtes des Antilles, provoquant des nuisances pour le tourisme, la pêche et les habitants, notamment lors de leur décomposition qui dégage des odeurs nauséabondes. Un épisode - similaire mais moins long - avait déjà eu lieu en 2011.
«Une estimation récente faisait état de près de 180 hectares de sargasses le long des côtes antillaises, soit un tonnage de 60.000 tonnes de matière sèche», indique un communiqué de la ministre, qui se rendra avec François Hollande dans la région à partir de vendredi.
Face à cette situation qui «menace l'économie des Antilles», le gouvernement a décidé la création de brigades vertes avec 50 contrats aidés.
Ces emplois participeront aussi à des actions pour la rénovation thermique de l'habitat, la gestion des véhicules hors d'usage ou l'entretien des cours d'eau, précise le communiqué.
Un budget de 1,5 million d'euros sera dégagé pour les lauréats de l'appel à projets lancé par l'Agence de la maîtrise de l'énergie et de l'environnement (Ademe) en Martinique en 2014 pour trouver des techniques innovantes de repérage, ramassage et élimination, a précisé Mme Royal.
Par ailleurs, cet appel d'offres sera complété par un soutien de 800.000 euros pour la Guadeloupe, en plus du fonds d'urgence mis en place localement.
Les algues ramassées pourraient être utilisées pour de l'épandage agricole (apport de potasse pour la canne à sucre) ou transformées en charbon actif ou en bioplastique.
L'Ademe apporte aussi son soutien technique et financier à la création de plateformes de compostage, dans le cadre d'aides existantes.
Enfin le ministère de l'Ecologie a chargé un centre de recherche basé en Guadeloupe d'approfondir les connaissances sur les origines de ces algues, leurs impacts et les moyens de les contrôler.
Ces algues ne viennent pas de la mer des Sargasses (Atlantique nord) mais seraient issues de nouveaux lieux de prolifération. La cause de leur présence massive reste à établir. «L'analyse d'images satellites a montré l'existence d'une nouvelle zone d'accumulation des sargasses située au nord du Brésil dans l'océan Atlantique central», précise le communiqué ministériel.
Plusieurs députés et élus locaux ont réclamé à l'Etat le classement en catastrophe naturelle.
Au cours de cette réunion «de mobilisation générale», selon les termes du préfet Jacques Billant, il a été décidé que le fonds d'urgence aidera notamment au ramassage, au transport et au stockage des algues.
La pose expérimentale «d'un filet spécial pour contenir les sargasses»
Victorin Lurel, président du conseil régional, a précisé que ce fonds d'urgence s'élèverait à «au moins 1 million d'euros», demandant toutefois «que l'Etat fasse encore plus pour le financement du fonctionnement», renvoyant à la visite de François Hollande, en Guadeloupe, le 10 mai.Josette Borel Lincertin, présidente du conseil départemental, a annoncé de son côté des mesures rapides, à Marie-Galante, pour «restituer le port de pêche aux marins-pêcheurs», avec notamment la pose expérimentale «d'un filet spécial pour contenir les sargasses» avant qu'elles viennent s'échouer.
Après le ramassage se posent cependant les questions du stockage et du traitement de ces algues. Des propositions sont à l'étude pour les recycler en charbon actif, en plastic bio, ou en engrais par exemple.
Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, a annoncé jeudi la création de «brigades vertes», via des emplois aidés, pour ramasser les algues sargasses en Guadeloupe et en Martinique et un soutien financier pour améliorer leur collecte et leur élimination.
Les sargasses sont des algues qui s'échouent depuis un an sur les côtes des Antilles, provoquant des nuisances pour le tourisme, la pêche et les habitants, notamment lors de leur décomposition qui dégage des odeurs nauséabondes. Un épisode - similaire mais moins long - avait déjà eu lieu en 2011.
«Une estimation récente faisait état de près de 180 hectares de sargasses le long des côtes antillaises, soit un tonnage de 60.000 tonnes de matière sèche», indique un communiqué de la ministre, qui se rendra avec François Hollande dans la région à partir de vendredi.
Face à cette situation qui «menace l'économie des Antilles», le gouvernement a décidé la création de brigades vertes avec 50 contrats aidés.
Ces emplois participeront aussi à des actions pour la rénovation thermique de l'habitat, la gestion des véhicules hors d'usage ou l'entretien des cours d'eau, précise le communiqué.
Un budget de 1,5 million d'euros sera dégagé pour les lauréats de l'appel à projets lancé par l'Agence de la maîtrise de l'énergie et de l'environnement (Ademe) en Martinique en 2014 pour trouver des techniques innovantes de repérage, ramassage et élimination, a précisé Mme Royal.
Par ailleurs, cet appel d'offres sera complété par un soutien de 800.000 euros pour la Guadeloupe, en plus du fonds d'urgence mis en place localement.
Les algues ramassées pourraient être utilisées pour de l'épandage agricole (apport de potasse pour la canne à sucre) ou transformées en charbon actif ou en bioplastique.
L'Ademe apporte aussi son soutien technique et financier à la création de plateformes de compostage, dans le cadre d'aides existantes.
Enfin le ministère de l'Ecologie a chargé un centre de recherche basé en Guadeloupe d'approfondir les connaissances sur les origines de ces algues, leurs impacts et les moyens de les contrôler.
Ces algues ne viennent pas de la mer des Sargasses (Atlantique nord) mais seraient issues de nouveaux lieux de prolifération. La cause de leur présence massive reste à établir. «L'analyse d'images satellites a montré l'existence d'une nouvelle zone d'accumulation des sargasses située au nord du Brésil dans l'océan Atlantique central», précise le communiqué ministériel.
Plusieurs députés et élus locaux ont réclamé à l'Etat le classement en catastrophe naturelle.
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